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«Mon père est mort du coronavirus» : une députée des Hauts-de-Seine annonce le décès de son papa

Sur Twitter, l'élue a appelé les Français à se montrer «responsables» en respectant les consignes.[Lionel BONAVENTURE / AFP]

Bénédicte Pételle, députée des Hauts-de-Seine, a publié jeudi 19 mars un message pour annoncer la mort de son père survenue lundi 16 mars.

Âgé de 86 ans, Francis Pételle est décédé à l'hôpital parisien de La Pitié-Salpétrière, après avoir contracté le Covid-19. 

«Suite à mon message posté sur Twitter le 16 mars à l'annonce du décès de mon père, vous avez été nombreux à m'écrire via les réseaux sociaux, par sms, dans ma boîte aux lettres... Je ne pourrai vous écrire individuellement. C'est pourquoi je me permets un réponse collective», écrit la députée des Hauts-de-Seine.

Dans ce message, elle tient également à remercier le personnel hospitalier qui a pris en charge ses parents, tous les deux infectés. «Ma mère, mes frères et moi n'aurons pas de mots assez forts pour exprimer toute notre reconnaissance envers le personnel hospitalier : humains, respectueux, délicats, vous avez eu les mots justes pour nous annoncer que 'notre père allait partir doucement', puisqu'il est mort sans souffrir, lundi 16 mars vers 23h30. Lors du dernier 'à Dieu' son visage était calme, apaisé et serain», écrit-elle.

Elle précise également que sa mère, Odile, est également hospitalisée, malade du coronavirus.

«Cela ne durera pas»!

Bénédicte Pételle avait publié un message sur les réseaux sociaux, qui visait à sensibiliser la population en cette période de crise sanitaire majeure. 

Sur Twitter, l'élue avait appelé les Français à se montrer «responsables» en respectant les consignes. Ce message de sensibilisation était accompagné de l'état de santé de ses parents contaminés par le Covid-19. 

«Mes parents sont à l’hôpital, mon père va mourir (Sic)», a-t-elle témoigné sur le réseau social. Et ce, alors qu'elle indique qu'elle a aussi mis du temps à réaliser la gravité de la situation sanitaire. «Comme beaucoup de Français je me sentais épargnée», racontait-elle.  La députée avait conclu son message sur une note d'espoir : «Cela ne durera pas»!

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