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Egalité salariale : la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, dénonce les mauvais élèves

Muriel Pénicaud est la ministre du Travail depuis 2017. Muriel Pénicaud est la ministre du Travail depuis 2017.[Ludovic Marin / AFP]

Derichebourg, Safran, Securitas France... La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a dénoncé jeudi 5 mars les entreprises en retard sur l'égalité hommes-femmes.

Un an après la mise en place de l'index égalité professionnelle, «dix-neuf entreprises étaient en 2019 en dessous de la note de 75 (sur 100) et le sont toujours», a regretté Muriel Pénicaud dans un entretien au Parisien.  

Elle a cité, conformément à la pratique du «name and shame» («nommer pour faire honte»), Derichebourg (note de 62) mais aussi Alsace Croisières CroisiEurope (51), Ufifrance Patrimoine (57), Hager electro SAS Obernai et Safran Electronics and Defense cockpit solutions (64), Circet, Foncia carrières et compétences et Securitas France (66). 

«Ces entreprises vont être contactées dans les prochains jours par la Direction générale du Travail qui va leur rappeler la loi», a expliqué Muriel Pénicaud, ajoutant que «si dans deux ans elles conservent cette mauvaise note, elles s'exposent à une amende qui équivaut à 1% de la masse salariale, chaque année».

Les femmes, payées 9% de moins que les hommes 

55 entreprises ont obtenu les notes de 99 ou 100, contre 36 il y a un an. Parmi les plus belles progressions, Muriel Pénicaud a cité Orange, la Maif, Nocibé ou la Française des jeux.

«La note globale moyenne des grandes entreprises est passée de 83 à 87»a-t-elle ajouté. «C'est encourageant, cela change déjà la vie des femmes, mais il y a encore beaucoup à faire».

En France, les femmes sont payées en moyenne, tous postes confondus, 25% de moins que les hommes. A poste et âge égaux, l'écart est de 9%, alors que le principe «à travail égal, salaire égal» est gravé dans la loi depuis 1972.

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