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10 millions de cancer de la peau évitables en interdisant les cabines de bronzage

Le Brésil, l'Iran et l'Australie ont déjà interdit les cabines de bronzage. Le Brésil, l'Iran et l'Australie ont déjà interdit les cabines de bronzage.[Thomas COEX / AFP]

Des chercheurs australiens estiment qu'interdire les cabines de bronzage pourrait éviter 10 millions de cas de cancer de la peau en Amérique du Nord et en Europe.

Les auteurs de l'étude qui met en cause ces machines sont catégoriques : «les rayons UV des cabines de bronzage sont cancérigènes. Les interdire pourrait être associé à une réduction des cancers de la peau».

Pour arriver à ce résultat, l'équipe scientifique a pris en compte le nombre de cancers de la peau liés à l'utilisation des cabines, et s'est projettée sur le nombre qui pourrait être empêché si elles n'étaient plus utilisées à l'avenir. Au delà des 10 millions de cancers de la peau évitables, l'interdiction pourrait faire économiser 4,4 milliards de livres (5,2 milliards d'euros) en frais de santé.

160.000 cancers de la peau sont diagnostiqués chaque année au Royaume-Uni

Cette information, relayée par le journal britannique Daily Mail, s'appuie sur une étude publiée dans la revue médicale JAMA Dermatology. 160.000 cancers de la peau sont diagnostiqués chaque année au Royaume-Uni, ce qui en fait le type le plus fréquent. Un chiffre qui devrait grossir de 10% dans les 15 ans à venir. 

Pour l'instant le Brésil, l'Iran et l'Australie sont les seuls pays à avoir interdit totalement les cabines de bronzage. Les rayons UV produits par ce matériel sont extrêmement forts et positionnés très près de la peau. «Les exposer à son corps entraîne des brûlures et des dommages permanents pour la peau», écrit le journal anglais.

Le docteur Gordon, interrogé dans l'article, prend exemple sur ces pays pour initier une politique d'interdiction : «là-bas, des programmes de rachat des entreprises ont été mis en oeuvre par le gouvernement, ce qui a minimisé le risque de transfert du matériel dans des propriétés privées».

Un sondage britannique a montré que 75% des dermatologues du pays seraient favorables à une mesure d'interdiction et les professionnels recommandent de ne pas les utiliser.

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