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Tout savoir sur la crise des cantines scolaires qui agite la Nouvelle-Calédonie

Cette semaine, quatre établissements du Grand Nouméa ont été répertoriés [GEORGES GOBET / AFP]

La colère des parents d'élèves gronde en Nouvelle-Calédonie, où de nouvelles suspicions d'intoxications alimentaires ont été signalées dans plusieurs cantines d'écoles ces derniers jours.

Combien d'écoles concernées ?

Cette semaine, quatre établissements du Grand Nouméa ont été répertoriés. Depuis le 28 juin dernier, 12 ont au total été impactés sans que la cause soit identifiée. 

Quels sont les symptômes ?

Le scénario est toujours le même : après avoir mangé à la cantine, des dizaines d'enfants sont pris de maux de ventre et de vomissements. Ce vendredi 28 septembre, une trentaine d'élèves était malade après avoir déjeuné dans deux écoles maternelle et primaire de Nouméa et de sa banlieue. 

Qui prépare les repas ? 

En Nouvelle-Calédonie, tous les repas servis dans les cantines - 8.000 par jour - sont assurés par un seul prestataire, Newrest. Pour l'instant, les investigations en cours au sein des locaux de cette filiale d'un groupe français ont uniquement permis de déceler deux cas de «forte contamination bactérienne d'un fond de sauce déshydraté», acheté à un fournisseur. Les autres intoxications restent inexpliquées.

Les mesures prises

Face à l'ampleur de la situation, la mairie de Nouméa a décidé de suspendre le service des cantines dans ses cinquante-deux écoles dès le mardi 25 septembre, par «précaution».

Dans l'attente d'analyses complémentaires en métropole, le gouvernement local, la mairie de Nouméa et la province Sud ont «imposé à Newrest une fermeture et une désinfection complète de ses cuisines les 29 et 30 septembre, suite auxquelles des contrôles seront opérés». Si les locaux sont conformes, les cantines pourront rouvrir le 4 octobre. 

De son côté, la société Newrest dénonce un «acharnement» de la part des famille et des institutions, alors que «tous les éléments de suspicion d'intoxication alimentaire se sont avérés ne pas être de notre responsabilité». Elle n'exclut pas un «acte de malveillance», et a porté plainte contre X pour empoisonnement. 

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