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Les dates clés de la bataille des salariés de GM&S

Ce lundi 31 juillet, à 15 heures, l’équipementier automobile sera fixé sur son sort[PASCAL LACHENAUD / AFP]

L’heure a sonné pour les salariés de l’équipementier automobile GM&S. Après de multiples rebondissements, le tribunal de commerce de Poitiers doit statuer définitivement sur l’offre de reprise ce lundi 31 juillet. Sa décision attendue mettra fin à une longue bataille judicaire.

Celle-ci avait commencé le 2 décembre 2016, date du placement en redressement judiciaire de l'entreprise. Un mois plus tard, François Hollande est accueilli à Brive par 200 salariés. Le 23 janvier, une cinquantaine d’entre eux bloquent l’autoroute A20.

Les salariés obtiennent un sursis : le tribunal de commerce de Poitiers décide le 1er février de prolonger la période d’observation de l’entreprise jusqu’au 23 mai. Le Premier ministre Bernard Cazeneuve promet que son gouvernement mettra «tout en œuvre » pour redonner une «perspective industrielle» à l’entreprise.

Les négociations débutent le 27 avril, au cours d’une réunion au ministère de l’Economie, en présence des représentants syndicaux et des constructeurs Renault et PSA. Le 10 mai, les représentants syndicaux annoncent «l’échec des négociations». L’occupation du site par les salariés commence.

Le 23 mai, le tribunal de commerce de Poitiers accorde un sursis à l’équipementier automobile en redressement judiciaire, et prolonge la période d’observation jusqu’au 30 juin.

Le leader français de l'emboutissage GMD dépose le 29 juin une offre de reprise partielle, soumise à des conditions suspensives, avec la promesse de conserver 120 des 277 emplois. Renault et PSA s'engagent par des financements et commandes supplémentaires à soutenir cette offre.

Le tribunal de commerce de Poitiers place le 30 juin GM&S en liquidation judiciaire avec prolongation de l'activité jusqu'au 21 juillet dans l'espoir d'une amélioration de l'offre de GMD.

Des avancées sont soulignées le 11 juillet, au cours d’une réunion à Bercy. Mais les salariés toujours en colère bloquent l’usine Renault de Villeroy dans l’Yonne. Le 18 juillet, Bruno Le Maire en déplacement à la Souterraine assure que l’activité de ce site sera garantie pour «cinq ans».

Le 24 juillet dernier, le tribunal de commerce de Poitiers accorde un nouveau délai d'une semaine avant de statuer sur l'offre de reprise. Ce lundi 31 juillet, à 15 heures, l'audience décidera de l'avenir de l’équipementier automobile.

 

 

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