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Le Parisien ne publiera pas de sondages pendant la présidentielle

Le directeur des rédactions du Parisien/Aujourd'hui en France Stéphane Albouy, le 2 juillet 2015 à Saint-Ouen près de Paris [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP/Archives] Le directeur des rédactions du Parisien/Aujourd'hui en France Stéphane Albouy, le 2 juillet 2015 à Saint-Ouen près de Paris [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP/Archives]

Une «pause» pendant la campagne pour «se concentrer sur le journalisme de terrain». Le directeur des rédactions du Parisien/Aujourd'hui en France a annoncé mardi sur France Inter que le quotidien ne commanderait plus de sondages politiques. 

«C'est une réflexion qu'on a mené depuis quelques temps déjà, notamment après le Brexit et l'élection de Donald Trump», explique Stéphane Albouy, ajoutant que le journal ne commandait plus de sondages depuis plusieurs semaines déjà. «Ce n'est pas une question de défiance envers les sondeurs mais une façon de travailler différemment que nous voulons tester pour la suite de la campagne», poursuit-il.

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Il souhaite notamment éviter «ce côté course de petits chevaux où on se focalise sur qui prend la première position» afin de «se concentrer sur le fond, sur les programmes». Il ne s'interdit pas toutefois de commenter les sondages commandés par d'autres médias.

Consommateur de sondages, le titre y consacre «quelques dizaines de milliers d'euros par an», selon Stéphane Albouy, qui insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas avec cette «pause» de réaliser des économies. «Déployer ces journalistes sur le terrain, cela coûte plus cher que les sondages, et nous oblige aussi à être plus exigeants», estime-t-il.

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