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Le fils de la nounou violait des enfants gardés par sa mère : dix-huit ans de réclusion criminelle

 [Franck Fife / AFP/Archives] [Franck Fife / AFP/Archives]

Le fils d'une nourrice a été condamné vendredi par la cour d'assises du Cher siégeant à huis clos à une peine de 18 ans de réclusion criminelle pour avoir violé et agressé sexuellement des enfants confiés à la garde de sa mère.

Agé de 22 ans, ce fils d'une assistante maternelle sera soumis durant dix ans après sa sortie de prison à un suivi socio-judiciaire, avec obligation de se soigner et d'indemniser les victimes. Il lui sera en outre interdit d'entrer en contact avec les victimes et leurs familles, de paraître dans le département du Cher et d'exercer une activité en rapport avec des mineurs.

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Outre les viols et agressions sexuelles, le jeune homme a été condamné pour corruption de mineurs (il avait montré des films pornographiques aux victimes), fixation et enregistrement d'images pédopornographiques de mineurs de moins de quinze ans (il a filmé une scène de viol et une autre d’agression sexuelle) et détention d'images de ce type. Il a en revanche été acquitté d'une accusation de viol sur l'un des enfants.

La peine de prison est conforme à celle requise par l'avocat général. Détenu depuis son arrestation fin août 2015, le jeune homme avait reconnu la majorité des faits durant l'instruction.

Ses victimes sont sept enfants âgés de trois ans et demi à un peu moins de dix ans. Tous étaient gardés à domicile par sa mère. Trois garçons ont subi des viols, principalement des fellations. Outre ces enfants, trois fillettes ont subi des agressions sexuelles. Tous, ainsi qu'un garçon, ont été forcés de regarder des films pornographiques.

Dénoncé par un enfant de 3 ans et demi

C'est un petit garçon de trois ans et demi qui le premier a dénoncé le fils de sa nounou à ses parents durant les vacances de l'été 2015.

La nounou n'était pas poursuivie car, selon l'instruction, elle n'était pas au courant des agissements de son fils avec les enfants, qu'elle croyait à l'étage dans la chambre de l'accusé pour jouer aux jeux vidéo.

Cependant, l'avocate des enfants et de leurs familles, Ludivine Lamoure, a annoncé qu'elle projette d'engager «une procédure en responsabilité» contre la mère au civil, «pour manque de vigilance».

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