Le maire de Présailles (Haute-Loire) voulait démolir la cabine téléphonique publique de sa ville, mais ses conseillers municipaux n’étaient pas d’accord, et ils ont voté.
Jusque dans les années 90, les cabines téléphoniques étaient présentes à tous les coins de rue en France. Avec de la monnaie ou une carte téléphonique, on pouvait passer des appels à toute heure.
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Mais la montée en puissance des téléphones portables et plus tard, des smartphones, a rapidement fait oublier ces cabines vitrées, jusqu’à les faire disparaître. A Présailles, un village de Haute-Loire, 203 cabines résistent, dont la n° 490, relate le site leveil.fr.
Votée à six voix contre quatre
Située en haut du village, elle est aujourd’hui hors d’usage et sans combiné. Depuis l’amendement de la loi Macron permettant à Orange de procéder au démantèlement de toutes les cabines du pays, les communes ne sont plus obligées de les entretenir.
C’est dans ce cadre que le maire de Présailles, Jean-Jacques Peiro, a reçu récemment un courrier précisant que le terminal téléphonique n°490 ne pouvait plus être conservé. L’édile avait alors proposé le retrait de l’ensemble de la cabine, mais le conseil municipal en a décidé autrement.
En effet, il a été décidé de la conserver à six voix contre quatre : «C’est aberrant ! Le conseil a estimé qu’elle pouvait encore servir de point GPS mais de toute façon je compte dénommer toutes les rues du village en 2017-2018», regrette le maire. Visiblement en mauvais état, la cabine risque de demeurer là, sans utilité.