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Un an après les attentats du 13 novembre : entre la peur et le patriotisme

Après la sidération, les habitants ont dû apprendre à vivre sous une menace constante. [© THOMAS SAMSON / AFP]

Un an après les pire attaques jamais perpétrées sur son sol, le pays doit à la fois gérer sa douleur et rebondir face à une menace toujours présente.

La fin de l’insouciance. A peine remise des attentats de janvier 2015, la France a de nouveau été confrontée au deuil. Avec un sentiment inédit de danger permanent, les terroristes du 13 novembre ayant tué au hasard, dans des lieux fréquentés par tous. Conséquence : après la sidération, les habitants ont dû apprendre à vivre sous une menace constante.

 

Tandis que les adultes se sont habitués à l’omniprésence des forces de l’ordre, les enfants sont entraînés à réagir en cas d’intrusion. Mais, bien décidée à dépasser son angoisse, la nation a connu un sursaut patriotique en se réappropriant des symboles, comme le drapeau tricolore, ou en lançant des mouvements d’unité tels que «Tous en terrasse». En témoignent aussi l’engouement généré par la réserve citoyenne ou la hausse des recrutements dans l’armée. 

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Les priorités des Français ont changé. En effet, selon un récent sondage Elabe, le terrorisme est en tête de leurs préoccupations (46 %). Un phénomène attisant les tensions, notamment au sein de la classe politique. Tournée vers 2017, elle doit gérer les débats sur la laïcité ou l’intégration, tout en cherchant des alternatives sécuritaires. Déchirés sur la question de la déchéance de nationalité, finalement abandonnée, les dirigeants ne sont pas parvenus à conserver l’unité nationale formée après les attentats de Charlie Hebdo. 

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