Le rythme «métro-boulot-dodo» en fatigue plus d’un. A l’heure de reprendre le chemin du bureau, huit cadres de région parisienne sur dix déclarent être attirés par une carrière en province.
Bordeaux, Lyon, Nantes et Toulouse sont ainsi les premières villes envisagées pour ce changement d’air, selon un sondage publié ce jeudi par le site Cadremploi. Pour expliquer cette envie d’ailleurs, les travailleurs interrogées mettent en avant plusieurs facteurs : le temps perdu dans les transports (70 %), le coût du logement (57 %) et l’environnement trop pollué (55 %) de la région parisienne.
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Prêts à faire des concessions
Les candidats au départ, dont les trois-quarts envisagent un déménagement dans les trois prochaines années, sont également près à faire des concessions. Ils accepteraient ainsi volontiers une baisse de salaire (54 %), une reconversion dans un autre métier (48 %), un poste moins élevé (36 %) ou un éloignement avec leur famille (32 %) pour s’offrir un peu plus de calme, de mètres carrés ou d’air pur.