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Orage près de Montpellier : deux personnes toujours hospitalisées

A 17H15, le bilan faisait état d'une personne en urgence absolue, transportée par hélicoptère vers un hôpital, et de sept autres blessés, en «urgence relative».[SYLVAIN THOMAS / AFP]

Deux personnes sont toujours hospitalisées après l'accident de TER entre Nîmes et Montpellier, qui a eu lieu vers 15h45 ce mercredi. 

L'un des deux hospitalisés, qui était en état d'urgence absolue, a vu son pronostic vital ne plus être engagé. Il avait été éjecté du train lorsque le TER avait percuté un pin tombé sur les voies. L'autre personne avait été blessé plus légèrement. Six autres blessés ont pu quitter l'hôpital.

Quelque 80 pompiers sur place

L'accident s'est produit mercredi à hauteur de Lunel vers 15H45. «Un TER a percuté à 140 km/h un arbre tombé sur la voie après avoir été déraciné lors d'un gros orage de grêle qui s'est abattu sur Montpellier et l'Hérault en début d'après-midi», a précisé la SNCF. «Les pompiers et la police sont sur place, l'accès est très compliqué, avec notamment de gros grêlons», ajoute la compagnie ferroviaire. 

France 3 Languedeoc-Roussilon, qui diffuse des photos de l'intérieur du TER, précise qu'une violente chute de «grêlons de grosse taille» s'est abattue sur l'appareil, brisant les vitres. Une internaute présente à bord du train précise qu'une personne, qui serait la victime héliportée, a été éjectée par le violent choc. 

Le TER présentait un impact frontal et sur le côté gauche de la voiture de tête, a décrit Christophe Risdorfer. De gros moyens de secours ont été mobilisés, avec des hélicoptères et quelque 80 pompiers.

 

Une enquête ouverte

Une enquête en flagrance pour "blessures involontaires" a été ouverte par le parquet de Montpellier, a précisé Christophe Barret. Elle vise à déterminer les causes de la chute de l'arbre, situé sur un terrain privé, afin de décider d'éventuelles responsabilités pénales. Les bandes du train - l'équivalent des boîtes noires des avions - doivent être expertisées dans le cadre de l'enquête confiée à la gendarmerie.

Mais M. Barret a tenu à souligner que la vitesse du train n'était sans doute pas de 140 km/h comme indiqué par plusieurs médias, mais plus proche de 90 km/h, sur un tronçon où la vitesse maximale autorisée est de 160 km/h.

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