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Bagarre en Corse : les deux habitants du village de Sisco relâchés

Une rixe a éclaté sur une plage de Sisco entre un groupe de jeunes musulmans et un autre groupe de jeunes. [PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP]

Cinq personnes ont été placées ce mercredi en garde à vue à la gendarmerie de Borgo, près de Bastia, dans le cadre de l'enquête sur une rixe samedi à Sisco (Haute-Corse), a indiqué le parquet.

Trois personnes sont de la famille d'origine maghrébine et les deux autres sont des habitants du village de Sisco, au nord de Bastia, a précisé à l'AFP le procureur de la République Nicolas Bessone. Ce mercredi soir, il a apporté des détails quant à la rixe survenue ce week-end. Dans la soirée, les deux villageois de Sisco ont été remis en liberté. 

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Ils n'ont pas fait de déclaration et doivent être jugés en comparution immédiate jeudi après-midi devant le tribunal correctionnel de Bastia. Trois frères d'une famille d'origine maghrébine, «à l'origine des incidents», selon le procureur de la République à Bastia, seront également jugés jeudi. Ils demeuraient en garde à vue mercredi soir.

L'origine des incidents entre cette «famille maghrébine» et des habitants du village de Sisco dans le Cap Corse samedi, incombe «à l'évidence» à «des membres de la famille», a déclaré le procureur de la République de Bastia, Nicolas Bessone.

Jets de pierre et menaces

«Ils on voulu, dans un logique de caïdat, s'approprier la plage et la privatiser», a-t-il déclaré lors d'un point de presse, ajoutant : «ils ont multiplié (...) des incidents avec un certain nombre de personnes : jets de pierre (...), tensions très fortes, insultes, menaces», a précisé le procureur. Une «altercation» s'est alors produite entre "un des jeunes du village et des membres masculins de cette famille», a ajouté M. Bessone. «A partir de là, les versions sont diamétralement opposées», a-t-il affirmé.

Gardes à vue pour déterminer la nature de l'altercation 

C'est «la raison pour laquelle j'ai demandé (...) le placement en garde à vue des trois membres masculins de cette famille pour déterminer dans quelle mesure, dans quelle nature et avec quelle intensité ils avaient procédé à des actes de violence sur cet adolescent», a poursuivi le magistrat.

Le parquet souhaite «établir l'intégralité des responsabilités» et «c'est pour déterminer dans quelle mesure deux personnes originaires du village ont participé à ces dites violences qu'ils ont été également placés en garde à vue», déclarait un peu plus tôt le procureur, avant que ces deux personnes ne soient relâchées.

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