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«Chemise arrachée» à Air France : Martinez dénonce l'attitude «revancharde» du gouvernement

Le vice-président d'Air France en charge des ressources humaines Xavier Broseta, sans chemise arrachée par des grévistes, à Roissy le 5 octobre 2015 [KENZO TRIBOUILLARD / AFP/Archives] Le vice-président d'Air France en charge des ressources humaines Xavier Broseta, sans chemise arrachée par des grévistes, à Roissy le 5 octobre 2015 [KENZO TRIBOUILLARD / AFP/Archives]

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a jugé, ce lundi, «proprement scandaleux» que la ministre du Travail ministre Myriam El Khomri, ait validé le licenciement d'un délégué CGT d'Air France. 

Philippe Martinez a déclaré y voir une «attitude revancharde» du gouvernement après la bataille menée par le premier syndicat français contre la loi Travail. Ce lundi après-midi, le ministère du Travail via un communiqué que la ministre avait validé le licenciement d'un délégué CGT d'Air France accusé d'avoir participé à l'épisode de la «chemise arrachée»

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«A l’issue d’une analyse longue et minutieuse des faits survenus le 5 octobre 2015 en marge du comité central d’entreprise du groupe Air France, et sur la base des éléments portés au dossier, il ressort que la faute reprochée est d'une gravité suffisante pour justifier le licenciement du salarié protégé», précise le communiqué du ministère.

«Le salarié concerné conserve bien entendu la possibilité de former un recours de la décision de la Direction générale du travail devant le tribunal administratif», conclut le communiqué. L'Inspection du travail, saisie en cas de licenciement d'un salarié protégé, avait refusé en janvier le licenciement pour faute lourde du représentant du personnel (CGT), magasinier à la maintenance. La direction avait alors formé un recours auprès du ministère du Travail.

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