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Projet d'attentat déjoué : un complice présumé de Reda Kriket remis à la France et écroué

Reda Kriket a été mis en examen pour «association de malfaiteur terroriste criminelle». [AFP / ARCHIVES]]

Anis Bahrin, suspecté d'avoir projeté un attentat en France avec Reda Kriket, a été remis par les Pays-Bas à la justice française, jeudi 4 août, rapporte une source judiciaire. 

Le Français de 32 ans , arrêté le 27 mars à Rotterdam (Pays-Bas) a été mis en examen notamment pour «association de malfaiteur terroriste criminelle» et «infraction à la législation sur les armes en bande organisée», a précisé la source judiciaire. Déjà condamné pour des faits de droit commun, notamment des vols, Anis Bahri avait été interpellé le 27 mars à Rotterdam (Pays-Bas) à la demande des autorités française.

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Il est soupçonné d'avoir été mandaté par Daesh pour commettre un attentat en France avec Reda Kriket, un ex-braqueur arrêté à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) quelques jours avant lui. 45 kilos de munitions du type de celles utilisées dans les fusils d'assaut Kalachnikov, avaient été retrouvées dans l'appartement où il séjournait à Rotterdam. 

Au domicile de Kriket, un véritable arsenal de guerre 

Reda Kriket et Anis Bahri sont soupçonnés de s'être rendus en Syrie entre «fin 2014 et début 2015», selon le procureur de la République François Molins. Depuis, ils étaient suspectés «de faire des allers-retours entre la France, la Belgique et les Pays-Bas». 

En garde à vue, Reda Kriket avait reconnu avoir hébergé Anis Bahri dans un appartement d'Argenteuil (Val-d'Oise), loué sous une fausse identité et où avait été retrouvé un véritable arsenal, notamment sept armes de poing, cinq kalachnikovs, un pistolet-mitrailleur et 105 grammes de TATP, substance explosive prisée des jihadistes de Daesh.

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