Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve se rendra mardi à Bayonne, à la veille de l'ouverture des fêtes où un million de personnes sont attendues, pour superviser le dispositif de sécurité renforcé après l'attentat meurtrier de Nice, a-t-on appris lundi auprès de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.
La question de l'annulation des fêtes avait été évoquée après l'attentat de Nice qui a fait au moins 84 morts, le 14 juillet. Jeudi, le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Pierre-André Durand, avait indiqué que les fêtes de Bayonne étaient maintenues "car nous considérons que nous avons une réponse calibrée et adaptée en matière de sécurité".
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Un dispositif renforcé a été mis en place prévoyant de limiter les entrées situées à l'extérieur de la ville, passant de sept à quatre. Des chicanes pour empêcher des véhicules de rentrer dans le périmètre des festivités sont également prévues. L'effectif global de sécurité sera de 1.900 personnes, au lieu de 1.800 l'an passé. Quelque 115 fonctionnaires de la police aux frontières, soit 15 de plus que l'édition précédente, seront déployés notamment dans les gares ou les voies ferrées.
Un million de participants
Quelque 389 militaires de la gendarmerie assureront des patrouilles mobiles à l'intérieur de Bayonne. Une vingtaine de réservistes de la gendarmerie et quatre compagnies de CRS complèteront le dispositif de sécurité. Un renfort supplémentaire de 60 militaires, soit deux sections de l'opération Sentinelle patrouilleront également dans le centre historique de Bayonne, au coeur des Fêtes, ainsi qu'une équipe cynophile avec deux chiens.
Un million de "festayres" (personnes faisant la fête, en gascon) participent chaque année aux Fêtes de Bayonne, l'un des plus gros rassemblements populaires au monde qui se tiendra de mercredi à dimanche.