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Le Medef veut repousser le prélèvement à la source

Geoffroy Roux de Bézieux estime que le gouvernement n'a pas fait les choses dans l'ordre, en simplifiant d'abord l'impôt sur le revenu, avant de le prélever à la source.[ERIC PIERMONT / AFP]

«Il n'est pas raisonnable de mettre en place à marche forcée ce prélèvement au 1er janvier 2018 ». Le vice-président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, demande au gouvernement de «repousser d'un an» l'entrée en vigueur du prélèvement à la source.

Dans un entretien au Figaro de samedi, il estime que le projet du gouvernement qui prévoit que l'impôt soit collecté par les employeurs sur la base d'un taux d'imposition calculé et transmis par l'administration fiscale, «va créer de la complexité pour les entreprises» et réclame son entrée en vigueur le 1er janvier 2019, et non le 1er janvier 2018 comme initialement projeté.

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«Nous avons donc formellement demandé à Michel Sapin de repousser d'un an (…) ainsi qu'une expérimentation à grande échelle» assure le vice-président du Medef qui regrette «que le gouvernement n'ait pas fait les choses dans l'ordre, en simplifiant d'abord l'impôt sur le revenu, avant de le prélever à la source».

Avec le prélèvement à la source, l'impôt sera collecté au moment du versement du revenu, ce qui implique, pour passer d'un système à l'autre, une année de transition. La retenue à la source a été adoptée par la plupart des pays depuis plusieurs décennies : elle a par exemple été instaurée en 1917 au Canada, en 1925 en Allemagne, en 1943 aux États-Unis et en 1944 au Royaume-Uni, en 1973 en Italie et en 1979 en Espagne.

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