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Bastia : la manifestation de soutien au supporter blessé s'est terminée dans le calme

Plusieurs centaines de personnes ont défilé à Bastia derrière une banderole réclamant "Ghjustizia per Maxime" (Justice pour Maxime), en référence au jeune supporter du SC Bastia blessé à Reims. [PASCAL POCHARD-CASABIANCA/AFP]

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté ce samedi 20 février à Bastia (Haute-Corse) en soutien au jeune supporter du club de football de la ville blessé lors d'heurts avec la police la semaine dernière à Reims. Ils étaient entre 1 500 et 5 000 participants à réclamer "justice" avant de se disperser dans le calme.

Les manifestants s'étaient réunis à l'appel de Bastia 1905, la principale association de supporters du Sporting Club de Bastia. Ils s'étaient rassemblés pour rendre hommage à Maxime Beux, un jeune supporter du SC Bastia grièvement blessé dans des heurts avec la police samedi 13 février, à Reims.

Le jeune homme de 22 ans, qui a perdu un oeil, assure avoir été blessé par un tir de flash-ball des forces de l'ordre. De retour en Corse samedi matin, il a appelé à la "sérénité, à la dignité et au calme" par la voix de son avocate Cynthia Costa-Sigrist, citée par l'Agence France Presse.

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La préfecture de police de Haute-Corse a déployé un dispositif policier discret mais important afin d'éviter un nouveau débordement de violence. Des effectifs venus de Nice et de Marseille ont notamment été déployés tandis que les commerçants situés sur l'itinéraire de la manifestation ont décidé de tirer le rideau. 

Des explosifs de forte intensité retrouvés aux abords de la préfecture de Bastia

Selon les informations d'un journaliste d'Europe 1, confirmées par les autorités préfectorales, des explosifs ont été découverts dans la matinée aux abords de la préfecture. Les engins, dissimulés dans des boules de pétanque sont décrits par les services de la préfecture comme étant "de forte intensité et dangereux pour les personnes". Le communiqué, cité par l'APP fait état "de velleités de confrontation et d'agression de la part de certains".

Vendredi soir, le président du conseil exécutif de corse, Gilles Simeoni, a appelé à désamorcer la logique de confrontation et mis en garde contre "des risques avérés de dérapages et d'affrontements". Dans le communiqué, mis en ligne sur Twitter, Gilles Simeoni exige également que toute la lumière soit faite sur les incidents de Reims. 

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