En direct
A suivre

Attentats de Paris : l'horreur au Stade de France

Les spectateurs ont été massés sur le terrain afin de procéder à l'évacuation de l'arène. Les spectateurs ont été massés sur le terrain afin de procéder à l'évacuation de l'arène.[© Capture Twitter]

Cible symbolique de cette série d'attentats, le Stade de France a été évacué dans un calme relatif. Des attentats suicides menés par des kamikazes aux abords de l'enceinte auraient fait trois morts, selon un blian provisoire, et vivre une nuit de peur pour les spectateurs du match France-Allemagne.

Attaquer une grande rencontre internationale pour frapper les esprits, c'est le but poursuivi par les terroristes en cette soirée meurtière du vendredi 13 novembre. Des explosions ont retenti vers 21h17 et 21h19 durant le match se faisant entendre à plusieurs centaines de mètres aux alentours y compris dans l'arène, couvrant le bruit des supporters.

Pourtant, personne n'y avait vraiment prêté attention en plein coeur de cette rencontre. La police a ainsi confirmé qu'il s'agissait de deux attaques suicides, tandis que les urgences s'affairaient sur les lieux. Une brasserie aurait notamment été visée, mais le bilan définitif de l'attaque n'a pas été clairement annoncé.

Le match a ainsi continué jusqu'à son terme pour probablement pour éviter la panique. François Hollande, qui était présent, a quant a lui été évacué avant la fin de la rencontre, afin de participer à une réunion de crise et préparer son intervention télévisée.

C'est au moment d'évacuer l'enceinte que l'effroi a gagné les spectateurs qui apprenaient la terrible nouvelle en sortant. Un important dispositif a été mis en place afin d'accompagner le public terrorisé ou inquiet. Toutefois, aucun mouvement de foule menant à la panique n'a été relevé, selon les personnes faisant part de leurs sentiments sur les réseaux sociaux.

A minuit, le stade semblait vide. Restait aux autorités à accompagner les départs vers les transports en commun, alors que tous les regards se portaient vers la capitale et les autres sites attaqués.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités