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Troubles Mentaux : Clubhouse, des épaules pour les plus fragiles

Clubhouse permet de dédramatiser les troubles mentaux en créant une communauté de membres, désireux de sortir de l’isolement et de retrouver du lien social. [CLUBHOUSE FRANCE]

L'Association Clubhouse France accueille les personnes fragilisées par des troubles mentaux dans un lieu de vie et de partage.

 

Combler le vide entre la prise en charge médicale et le retour dans la vie active. C’est l’objectif de l’Association Clubhouse France, qui propose à Paris, depuis novembre 2011, un lieu d’accueil et d’échange pour venir en aide aux victimes de troubles mentaux ainsi qu’à leurs proches.

En effet, ces troubles, comme la bipolarité, la schizophrénie ou la dépression, ont beau faire l’objet de traitements médicaux adaptés, les personnes qui en souffrent sont encore souvent stigmatisées socialement, et souffrent de discriminations à l’embauche.

 

Un programme d’insertion sociale et professionnelle

La structure Clubhouse France se propose donc de recevoir les personnes fragilisées dans un «club», un lieu d’accueil de jour dont la gestion est assurée conjointement par les malades et les salariés de l’organisme.

Ce système permet de dédramatiser les troubles mentaux en créant une communauté de membres, désireux de sortir de l’isolement et de retrouver du lien social.

L’association a également mis en place un programme de retour à l’emploi. Grâce à des partenariats conclus avec des entreprises ou administration, le Clubhouse Paris crée des ponts vers des postes pour ses membres, principalement à temps partiel.

Un cadre du Clubhouse a accès au lieu de travail, afin d’accompagner l’entreprise dans son embauche et de soutenir le membre du club qui débute. Au total, une vingtaine d’entreprises ont déjà accepté de jouer le jeu. 

 

Près de 350 clubs dans le monde

Si Clubhouse est arrivé récemment en France, le concept a en fait été créé aux États-Unis il y a plus de soixante ans. Le modèle est désormais présent dans plus de 30 pays, à travers près de 350 clubs.

L’adaptation française, dont le financement repose principalement sur la générosité privée, a inauguré fin mars de nouveaux locaux dans le 19e arrondissement de Paris et espère pouvoir ouvrir de nouveaux centres prochainement.

 

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