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Nice : des militaires agressés devant le consistoire

La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête.[VALERY HACHE / AFP]

Trois militaires ont été agressés à l'arme blanche et légèrement blessés mardi dans le centre de Nice, alors qu'ils étaient en faction devant un centre communautaire juif dans le cadre du plan Vigipirate. L'agresseur a été interpellé. Il avait été entendu par la DGSI la semaine dernière après avoir été refoulé de Turquie.

 

Les militaires, dont l'un a été blessé au bras et un autre au visage, ont été pris en charge par les services de secours sur le lieu de l'agression, avenue Jean Médecin, à côté de la place Masséna. Leur pronostic vital n'est pas engagé.

L'agresseur qui a été interpellé avait deux couteaux sur lui, mais n'en a utilisé apparemment qu'un, a précisé le premier adjoint de Christian Estrosi à la mairie de Nice, Philippe Pradal, qui s'est rendu sur place après les faits. Il a été interpellé grâce à l'intervention de deux agents du tramway, qui passaient à proximité, et d'un autre homme, toujours selon M. Pradal.

Les militaires assuraient la sécurité dans le cadre du plan Vigipirate devant un immeuble abritant le Consistoire israélite de Nice, Radio Shalom et une association israélite. 

 

Entendu par la DGSI la semaine dernière

L'agresseur avait attiré l'attention de la Police aux Frontières (PAF) à Ajaccio le 28 janvier car il avait pris un aller simple pour la Turquie a indiqué une source proche de l'enquête à l'AFP. "Il a donc été signalé sans délai par la DGSI aux autorités turques qui l'ont refoulé", a expliqué cette source.

"A son retour, il a été entendu par la DGSI mais son entretien administratif n'a pas permis de recueillir d'informations suffisantes pour judiciariser son dossier."

 

Estrosi réclame le maintien des militaires

"Je dénonce fermement l'agression violente contre les (...) militaires et demande des sanctions très lourdes contre la personne interpellée", a réagi sur Twitter Christian Estrosi

"C'est un symbole que de voir attaqué ces héros inconnus le jour-même où nous honorons les soldats tombés en Espagne. Nous sommes tous attaqués", a-t-il renchéri, réclamant aussi au gouvernement dans un autre message le maintien des militaires présents à Nice et dont le départ était prévu.

 

"Agression de militaires à #Nice06: c'est un symbole de la République qui est attaqué, toute ma solidarité à nos soldats", a réagi sur Twitter le député UMP et président du Conseil général des Alpes-Maritimes Eric Ciotti.

 

 

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