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IDF : les jeunes sensibilisés aux risques des transports

Les jeunes sont sensibilisés aux dangers et aux incivilités dans les transports. Les jeunes sont sensibilisés aux dangers et aux incivilités dans les transports. [D.SANTROT / SNCF]

Face aux risques dans les transports en commun, la SNCF a présenté mercredi l’opération «Rentrée tranquillité», destinée à sensibiliser les jeunes aux dangers liés aux trains et aux gares.

 

Cette démarche consiste à donner des conseils à ceux qui, sans leurs parents, prennent le train ou le RER, particulièrement pour se rendre à l’école, au collège, au lycée ou à une séance de sport.

Pendant un mois, cette opération «intermétier» mobilise tous les personnels franciliens de la SNCF, soit près de 2 000 personnes : agents en gare, équipes de sûreté, médiateurs, contrôleurs...

Ceux-ci sont présents dans les rames ainsi que sur les quais, et font également des interventions dans les établissements scolaires.

 

Inculquer les bons réflexes

En premier lieu, ils prodiguent des conseils de sécurité élémentaires, comme ne pas traverser les voies, ne pas chahuter sur les quais, rester éloigné des bords pour éviter de se faire happer par une rame ou encore ne pas passer la main ou la tête par la fenêtre du train.

Les agents guideront aussi les jeunes pour qu’ils prennent les bons trains et les bonnes destinations. «Cela fait aussi partie des inquiétudes des parents, et elles sont légitimes. Nous devons les rassurer», explique Bruno Rocher, responsable sûreté du réseau Paris-Saint-Lazare.

 

Lutter contre les incivilités

Les agents en profitent également pour rappeler certaines règles. La SNCF veut en effet lutter contre les incivilités, comme frauder, fumer dans les trains ou dans les gares, étendre ses pieds sur les sièges, retenir les portes ou encore tirer abusivement le signal d’alarme.

Cette dernière infraction est d’ailleurs un fléau pour la SNCF, qui estime que à 3 400 le nombre de trains touchés l’an dernier rien que sur le réseau Paris-Saint-Lazare, le plus impacté (420 heures de retard causées).

«Pendant le mois, on préfère jouer le jeu de la pédagogie et voir les effets, avant de passer à la répression», indique-t-on à la SNCF.

 

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