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Collision de trains : les véhicules ont été dégagés des voies

Des employés de la SNCF et des pompiers examinent un train à Denguin après une collision entre un TGV et un TER le 17 juillet 2014 [Mehdi Fedouach / AFP/Archives] Des employés de la SNCF et des pompiers examinent un train à Denguin après une collision entre un TGV et un TER le 17 juillet 2014 [Mehdi Fedouach / AFP/Archives]

Quatre jours après la collision à Denguin (Pyrénées-Atlantiques) entre un train express régional (TER) et un TGV, qui a fait 40 blessés, les deux trains ont été dégagés de la voie dans la nuit de dimanche à lundi, a-t-on appris de la municipalité.

 

"La voie est libre, les deux trains ont été dégagés par des opérations de remorquage", a déclaré lundi Gilles Tesson, maire de Denguin, à une correspondante de l'AFP.

"En revanche, la réparation des voies par la SNCF ne sera effective que mardi car il y a des rails à changer. La circulation devrait être fluide à partir de là", a-t-il ajouté.

Sur les treize personnes hospitalisées jeudi, trois personnes l'étaient encore lundi, dont deux en réanimation et un enfant, qui devrait sortir dans l'après-midi. Un bébé admis à l'hôpital de Pau est sorti dès dimanche.

"Les deux patientes en réanimation sont toujours hospitalisées, mais leur état est en cours de consolidation positive", a-t-on précisé à la préfecture.

Le parquet de Pau avait annoncé vendredi l’ouverture d'une enquête judiciaire pour "blessures involontaires".

"Les premiers actes d'enquête semblent révéler le fonctionnement anormal d'une borne de signalisation", avait rapporté le parquet de Pau.

Pour sa part, la CGT a récusé samedi l'hypothèse d'une erreur humaine et pointé une défaillance dans le système de signalisation.

"Plusieurs informations concordantes (voire de source SNCF) permettent d'affirmer que le conducteur du TER a respecté les procédures réglementaires et n’a pas franchi le signal au rouge avant de repartir à vitesse normale", avaient écrit dans un communiqué les secteurs fédéraux CGT des cheminots d’Aquitaine/Poitou-Charentes et de Midi-Pyrénées.

Parallèlement, le secrétaire d’État aux transports, Frédéric Cuvillier, avait annoncé dès jeudi l'ouverture d'une enquête du Bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEATT). La SNCF a également diligenté une enquête interne.

Le TER, qui transportait 228 passagers, a percuté à 90 km/h le TGV, qui circulait à une allure réduite, 30 km/heure, après avoir pris en compte d'un feu resté rouge sur la voie.

 

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