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Perpignan: marche de soutien à la victime d'un viol

Marche blanche de soutien à la victime d'un viol réclamant "que justice soit faite" à Perpignan le 6 juillet 2014 [Raymond Roig / AFP] Marche blanche de soutien à la victime d'un viol réclamant "que justice soit faite" à Perpignan le 6 juillet 2014 [Raymond Roig / AFP]

Une femme de 26 ans, qui avait porté plainte fin juin comme victime d'un viol commis en plein jour à Perpignan, a défilé dimanche dans cette ville en tête d'une marche blanche réclamant "que justice soit faite".

 

Les manifestants étaient 450 selon la police. Ils ont défilé du lieu du viol présumé jusqu'au palais de justice. En tête de cortège, la jeune femme et ses proches portaient une banderole disant: "je montre mon visage, montrez-nous le vôtre", à l'attention des agresseurs, a constaté une correspondante de l'AFP.

Des jeunes filles avaient inscrit une croix rouge sur leur visage ou leur bras, en tant que victimes d'abus. Sur des tee-shirts, on pouvait lire: "les victimes de viol ne doivent plus avoir honte".

L'affaire a été très médiatisée depuis dix jours, la jeune femme ayant elle-même lancé un appel à témoin, en pleurs, à la radio et organisé une conférence de presse, demandant qu'on arrête de passer les viols "dans les faits divers comme si ce n'était pas quelque chose de grave". "Je suis là aussi pour dire à mes agresseurs que je ne lâcherai pas et qu'on finira par les retrouver", avait-elle dit, filmée au côté de son compagnon.

Marche blanche de soutien à la victime d'un viol réclamant "que justice soit faite" à Perpignan le 6 juillet 2014 [Raymond Roig / AFP]
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Marche blanche de soutien à la victime d'un viol réclamant "que justice soit faite" à Perpignan le 6 juillet 2014

Selon son récit, deux inconnus de 25 à 30 ans, au visage découvert, l'avaient agressée le 25 juin pour la violer sous la menace d'un couteau et filmer la scène. Elle avait appelé la police et une patrouille dépêchée sur place l'avait trouvée en état de choc, les vêtements déchirés.

"Lola a été agressée à un endroit très fréquenté, des témoins l'ont vue et l'ont laissée dans son calvaire", a affirmé à l'AFP une manifestante, Sandrine Manzanares, Perpignanaise de 42 ans, disant l'avoir "connue sur Facebook avant de devenir un des modérateurs de sa page" sur le réseau.

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