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Immobilier: en Ile-de-France, prix stables ou en léger repli en 2013

Une vue aérienne de Paris, en 2012 [Loic Venance / AFP/Archives] Une vue aérienne de Paris, en 2012 [Loic Venance / AFP/Archives]

Les prix de l'immobilier ont résisté l'an dernier en Ile-de-France, restant stables ou s'effritant dans la petite couronne (Hauts-de-Seine, Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis), et reculant un peu plus dans le Val-d'Oise et l'Essonne, selon la Fnaim.

En 2013, les prix des biens, appartements et maisons confondus, sont restés stables dans les Hauts-de-Seine, ainsi que dans le Val-de-Marne, excepté à Fresnes (dont un quartier a connu une baisse), et de six villes où ils ont augmenté (dont Charenton-le-Pont, Villiers sur Marne, Villejuif, L'Hay-Les-Roses), selon le 28e Observatoire des prix du logement en Ile-de-France, publié mercredi par la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim).

En Seine-Saint-Denis, les prix ont affiché une légère baisse (-1 à -2 %), sauf dans certaines villes telles qu'Aubervilliers (+1,9%) et Vaujours (+4,3%), selon la même source.

En revanche, les baisses de prix ont été un peu plus marquées dans le Val-d'Oise, allant de 3 à 8% pour les appartements sauf dans 29 villes, et s'inscrivant autour de 5% pour les maisons, à l’exception de 9 villes.

De semblables baisses de prix ont été constatées globalement dans l'Essonne, oscillant entre 3 et 8% pour les appartements et atteignant environ 5% pour les maisons. Mais cette baisse est à relativiser, puisque 24 villes ont vu le prix des appartements progresser et 6 villes, celui des maisons.

En Yvelines, les prix des appartements ont connu des évolutions tout aussi disparates, baissant de 2 à 10% dans certaines communes, tandis qu'ils montaient dans une vingtaine d'autres, dont Andrésy (+4%), Arnouville-les-Mantes (+7,4%), Chatou (+6,5%), Mantes-la-Ville (+6,2%), Ménerville (+4%), Plaisir (+8,9%), Rambouillet (+5%), ou Sartrouville (+3,1%).

Et à Paris intra muros, 17 arrondissements ont vu leurs prix baisser, de 1 à 5%, tandis qu'ils se stabilisaient dans le 18e et montaient dans deux arrondissements, le 1er et le 14e (+3%).

Selon la Fnaim, le marché de l’immobilier ancien francilien est, "en raison des stocks de logements accumulés, globalement plus favorable aux acheteurs à Paris et en petite couronne", excepté dans les communes d'Aubervillers, Bobigny, et l'Ile Saint Denis, qu'en grande couronne.

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