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Nicolas Sarkozy sort de son silence

Nicolas Sarkozy, le 22 mai 2013 à Netanya en Israël [David Buimovitch / AFP/Archives]

Nicolas Sarkozy a énergiquement contre-attaqué jeudi dans l'affaire de trafic d'influence qui le vise en s'interrogeant sur "ce qui est fait" du contenu des écoutes qui le visent, parlant "de principes républicains foulés aux pieds", allant jusqu'à évoquer la Stasi.

 

Dans une tribune au Figaro, l'ancien chef de l'Etat, qui sort pour la première fois de son silence sur cette affaire, assure avoir "hésité avant de prendre la parole".

"Contrairement à ce qui s'écrit quotidiennement, je n'éprouve nul désir de m'impliquer aujourd'hui dans la vie politique de notre pays", assure l'ancien chef de l'Etat, qui dit n'être animé "par aucune velléité de revanche".

Contre les juges en revanche, Nicolas Sarkozy ne mâche pas ses mots, affirmant à propos des écoutes qui le visent, lui et son avocat Thierry Herzog, que "des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent".

"Suis-je en droit de m'interroger sur ce qui est fait de la retranscription de mes conversations?" poursuit l'ex-président.

"Je sais, la ministre de la Justice n'était pas au courant, malgré tous les rapports qu'elle a demandés et reçus. Le ministre de l'Intérieur n'était pas au courant, malgré les dizaines de policiers affectés à ma seule situation. De qui se moque-t-on?" ajoute Nicolas Sarkozy.

"Aujourd'hui encore, toute personne qui me téléphone doit savoir qu'elle sera écoutée. Vous lisez bien. Ce n'est pas un extrait du merveilleux film +La Vie des autres+ sur l'Allemagne de l'Est et les activités de la Stasi", avance l'ancien président.

Sur le fond, Nicolas Sarkozy évoque les faits de trafic d'influence, dont il est suspecté, en disant que le seul "crime" de son avocat dans cette affaire est "d'avoir été l'ami depuis trente ans d'un avocat général à la Cour de cassation (Gilbert Azibert), un des plus fameux juristes de France, à qui il a demandé des avis sur la meilleure stratégie de défense pour son client", à savoir lui-même.

 

 

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