En direct
A suivre

Un ado retrouvé pendu "pieds et mains liés"

Une voiture de gendarmerie devant le domicile de l'adolescent retrouvé pendu chez lui à Chantemerle-les-Blés (Drôme), le 12 février 2014 [Jean-Philippe Ksiazek / AFP]

Un adolescent de 13 ans a été retrouvé pendu à son lit, pieds et mains liés mercredi au domicile familial de Chantemerle-les-Blés, dans la Drôme, suscitant la perplexité des enquêteurs qui envisagent aussi bien un suicide qu'un jeu qui aurait mal tourné.

C'est le père de famille qui, rentrant déjeuner à la maison vers 12H15, a découvert le corps sans vie de son fils, pendu à son lit, dans sa chambre, "avec les pieds et les mains liés", a déclaré le parquet à l'AFP.

Selon les premiers éléments de l'enquête, la corde utilisée "semble être une sangle servant à fixer les valises sur une galerie de voiture", a-t-il ajouté.

Le mystère planait toutefois sur les circonstances exactes de sa mort. Et comment l'adolescent a pu se pendre à un simple lit au sol, tout en ayant les pieds et les mains entravés.

A-t-il agi seul ou avec l'aide d'autres personnes ? A-t-il voulu se suicider ou est-ce un jeu qui a mal tourné ?: "On va essayer de déterminer tout ça", a déclaré le parquet précisant qu'un médecin légiste était attendu sur place.

 

"Une affaire particulière"

 

La jeune soeur de la victime se trouvait dans une pièce voisine, au moment du drame, alors que la mère de famille était au travail. "Mais on pense qu'elle n'a rien vu", a souligné le magistrat arrivé sur les lieux. Son audition pourrait toutefois éclairer les enquêteurs, notamment sur l'emploi du temps de son frère.

Des gendarmes devant le domicile de l'adolescent retrouvé pendu chez lui à Chantemerle-les-Blés (Drôme), le 12 février 2014 [Jean-Philippe Ksiazek / AFP]
Photo
ci-dessus
Des gendarmes devant le domicile de l'adolescent retrouvé pendu chez lui à Chantemerle-les-Blés (Drôme), le 12 février 2014
 

En milieu d'après-midi, une douzaine de gendarmes de la brigade de Romans ainsi que trois techniciens de l'identification criminelle de Valence avaient investi la maison située au bout d'une longue allée, au milieu des vignes, dans cette commune rurale d'un millier d'habitants au nord de Tain-l'Hermitage.

Trois gendarmes et une fourgonnette barraient les accès du chemin à la dizaine de journalistes accourus sur les lieux, empêchant toute vue de la maison.

"C'est une affaire particulière et aucune piste n'est exclue", a souligné pour sa part une source proche de l'enquête.

"Il est tout à fait possible que le garçon se soit suicidé, comme ça peut être accidentel ou même un jeu qui a mal tourné", a-t-elle ajouté. La thèse de l'homicide semblait toutefois peu probable.

Mercredi après-midi, les techniciens en investigation criminelle procédaient à de multiples prélèvements sur le corps, les vêtements et la corde utilisée, partant à la recherche d'éventuelles traces de sang ou de lutte dans la chambre pour confirmer ou infirmer leurs hypothèses.

 

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités