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La CFDT contre la baisse des allocations chômage

Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, le 25 novembre 2013, dans la cour de Matignon, à Paris [Fred Dufour / AFP/Archives] Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, le 25 novembre 2013, dans la cour de Matignon, à Paris [Fred Dufour / AFP/Archives]

Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, prévient que son syndicat s'opposera à toute "réduction" ou "dégressivité" des allocations chômage, souhaitées par le patronat, dans le cadre de la négociation sur l'assurance chômage qui s'ouvrira le 17 janvier.

 

"Au motif que l’Unédic est en déficit, certains voudraient réduire les allocations des demandeurs d’emploi ou instaurer une dégressivité" des indemnités, écrit M. Berger dans une tribune à paraître jeudi dans L'Humanité Dimanche.

"Pour la CFDT c’est hors de question! Si l’Unédic est en déficit, c’est justement parce que le chômage est élevé. Les demandeurs d’emploi n’en sont pas responsables", affirme-t-il.

Les négociations entre syndicats et patronat sur une nouvelle convention d'assurance chômage fixant les règles d'indemnisation s'ouvriront le 17 janvier et devront aboutir en mars.

Le secrétaire général de la CFDT appelle Pôle emploi à "assurer un meilleur suivi des personnes les plus éloignées de l’emploi" et réclame aussi "davantage de coordination au niveau local" entre "les associations d’insertion, les missions locales, la préfecture".

Par ailleurs, rappelant la "hausse du nombre des plans sociaux dans toutes les régions, tous les secteurs" à la fin de l'année 2013, M. Berger estime qu'il est "urgent de mobiliser davantage pour l’emploi". "C'est mon combat, c’est celui de la CFDT. C’est le défi de toute notre société", assure-t-il.

Selon lui, "les difficultés économiques que traversent les entreprises sont une réalité" et elles sont liées au "manque d’anticipation des employeurs", estime M. Berger qui cite comme exemple La Redoute, Gad, Mory Ducros, ou encore le secteur agroalimentaire en Bretagne.

"Croire qu’on peut retrouver une croissance forte est une illusion. L’attendre pour agir est une faute", estime encore le numéro un de la CFDT pour qui la transition écologique est "une opportunité de développer de nouveaux secteurs". "Des réflexions, des projets, des innovations sont en marche. Il est temps de les concrétiser", selon lui.

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