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Bricolage: CGT et FO refusent de signer l'accord sur le travail dominical

Les dirigeants de FO, Jean-Claude Mailly (2ème en partant de la droite), et de la CGT, Thierry Lepaon (4ème), à une manifestation le 26 novembre 2013 à Paris [Thomas Samson / AFP/Archives] Les dirigeants de FO, Jean-Claude Mailly (2ème en partant de la droite), et de la CGT, Thierry Lepaon (4ème), à une manifestation le 26 novembre 2013 à Paris [Thomas Samson / AFP/Archives]

Les syndicats CGT et FO ont affirmé jeudi à l'AFP qu'ils ne signeront pas l'accord portant sur les contreparties pour les salariés au travail du dimanche dans le secteur du bricolage, préconisé par le gouvernement et auquel les enseignes se sont engagées.

Le gouvernement a publié mardi un décret qui autorise les établissements du secteur à déroger provisoirement, jusqu'au 1er juillet 2015, au repos du dimanche le temps de remettre à plat les règles aujourd'hui trop confuses.

Les négociations sur les contreparties au travail dominical avec les partenaires sociaux de la branche débuteront dès le 9 janvier, avaient annoncé dans la foulée les ministres du Travail et du Commerce, Michel Sapin et Sylvia Pinel.

"C'est assez clair, on est contre. Nous ne sommes pas dupes, les syndicats sont juste convoqués pour valider les contreparties, il n'y a eu aucune concertation préalable avec les syndicats" avant la publication du décret, a dit à l'AFP Dominique Holle, secrétaire fédéral à la fédération CGT du commerce, premier syndicat aux dernières élections professionnelles des hôtels, cafés et restaurants (HCR) avec 35,32% des voix.

Même discours du côté de FO (25,70%). "Nous n'allons pas signer un accord qui remet en question la convention 106 de l'Organisation internationale du travail, ratifiée par la France, sur le repos hebdomadaire dans le commerce et les bureaux", a affirmé à l'AFP Christophe Le Comte, secrétaire fédéral du syndicat.

En prévision des futures réunions de négociation, la fédération des magasins de bricolage et de l'aménagement de la maison (FMB) qui regroupe la quasi-totalité des enseignes de la profession s'est déjà engagée auprès du gouvernement sur plusieurs contreparties: le volontariat, le doublement au minimum de la rémunération, l'attribution d'un repos compensateur et des engagements en termes d'emploi et d'accès à la formation.

"Les patrons ne respectent déjà pas la convention collective. Ils peuvent toujours faire des promesses, ils ne les respectent pas", a déploré M. Le Comte.

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