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Nicole Guedj : "Tel-Aviv peut inspirer Paris"

Nicole Guedj.[© P.MARTIN]

Créer des passerelles entre la France et Israël. A la tête de la Fondation France-Israël, l’ancienne ministre du gouvernement Raffarin Nicole Guedj organise régulièrement des entretiens avec des personnalités, avec la volonté de faire naître des complémentarités entre la France et Israël.

 

Ce matin, elle recevra ainsi la première adjointe à la mairie de Paris et candidate PS aux municipales parisiennes organisées en 2014, Anne Hidalgo. Pour Nicole Guedj, la capitale française a tout à gagner à s’inspirer des villes israéliennes. 

 

Quel est l’esprit de cette rencontre avec Anne Hidalgo ? 

La vocation de la Fondation France-Israël est de rapprocher les peuples des deux pays. Cela, dans différents domaines : culturels, économiques, technologiques… Et le maire de notre capitale peut contribuer à créer des alliances avec ses homologues israéliens.

 Le but est que les Français et les Israéliens qui vivent à Paris, Tel-Aviv ou Jérusalem puissent avancer ensemble, échanger des idées. 

 

Est-ce dans cet esprit que la candidate socialiste s’est rendue en Israël, la semaine dernière ?

Anne Hidalgo, comme la candidate UMP Nathalie Kosciusko-Morizet avant elle, a choisi de se rendre en Israël – à Tel-Aviv et à Jérusalem – pour aller chercher une forme d’inspiration. Elle a effectué une démarche de mémoire et de recherche d’innovation.

Elle a tenu ainsi à se recueillir à Yad Vashem et sur la tombe d’Ilan Halimi. Et elle a aussi voulu consolider des relations fortes entre Paris et Tel-Aviv, dont elle a rencontré le maire. Anne Hidalgo souhaite notamment développer une coopération en matière culturelle. Il y a ainsi eu des manifestations à paris, comme le festival de jazz israélien «100 % Tel-Aviv» ou le festival du film israélien.

 

Quels sont les autres domaines dans lesquels Paris peut s’inspirer de Tel-Aviv ? 

Alors qu’Israël est souvent qualifié de «start-up nation», Paris est la capitale européenne des start-up. L’idée d’Anne Hidalgo est donc de mutualiser toutes ces richesses technologiques, aider toutes les têtes pensantes et créateurs français et israéliens à travailler ensemble. Dans le monde virtuel et numérique de ces start-up, les frontières n’existent plus.

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