En direct
A suivre

Meurtre près de Chevaline: la presse anglaise s'enflamme

Un gendarme (image d'illustration) Un gendarme (image d'illustration) [Mychèle Daniau / AFP/Archives]

Une femme de 54 ans a été tuée dans la nuit de dimanche à lundi après que deux hommes se soient introduits à son domicile de Lathuile (Haute-Savoie). Son époux a lui été blessé. À ce stade, toutes les hypothèses sont ouvertes mais la proximité géographique avec Chevaline, commune qui avait été le théâtre du meurtre des Al-Hilli, interpelle la presse britannique.

 

Il était environ 1h40 du matin dans la nuit de dimanche à lundi lorsque Nicole Tournier, une gérante de camping de 54 ans, entend un bruit suspect alors qu’elle regarde la télévision au premier étage de son pavillon de Lathuile (Haute-Savoie).  Son mari, couché, est également surpris par le bruit et le couple tombe sur deux hommes cagoulés.

Une bagarre éclate. Le mari reçoit un coup de crosse à l’arcade sourcilière mais réussit, avec son épouse, à repousser leurs agresseurs en bas des escaliers jusqu’à leur refermer la porte au nez.

Mais, avant de s’échapper en voiture, les deux individus tirent un coup de feu à travers la porte qui atteint Nicole Tournier. Touchée à la poitrine, elle décèdera peu de temps après. 

 

"Toutes les pistes restent ouvertes"

Les gendarmes, sous la responsabilité du procureur de la République d’Annecy, Eric Millaud, ont été saisis de l’enquête.

"Ce peut être un cambriolage qui a mal tourné ou encore un règlement de compte, toutes les pistes restent ouvertes", a indiqué le procureur lundi, lors d'une conférence de presse.

Le quotidien britannique Daily Mail souligne que Lathuile est situé à trois kilomètres de Chevaline, commune qui avait été le théâtre, le 5 septembre 2012, d'un quadruple meurtre sanglant lorsque quatre membres d’une famille britannique d’origine irakienne, les Al-Hilli, avaient été assassinés par un mystérieux motard.

William Brett Martin, l'homme qui a découvert la scène de crime, possède à Lathuile sa résidence secondaire.

Eric Maillaud reste toutefois prudent : "on peut s'interroger sur un lien vu la proximité des lieux, mais ce n'est pas la question première, d'autant que les circonstances sont différentes et l'arme n'est pas la même", a-t-il tenu à rappeler.

 

Un an après, la tuerie de Chevaline reste un mystère

Chevaline : un portrait robot diffusé

Le camping rattrapé par la crise

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités