Nouvelles perturbations à prévoir dans les salles de classe. La réforme des rythmes scolaires, qui prévoit le retour de la semaine de 4,5 jours en primaire, revient sur le devant de la scène et sera la cible de nombreuses contestations. Tout au long de la semaine, les acteurs du secteur prévoient ainsi de faire entendre leur voix.
Les premiers à contester la politique du gouvernement seront les animateurs de la ville de Paris, aujourd’hui. Réclamant plus de moyens, ils doivent faire grève, entraînant la suspension totale des activités périscolaires dont ils ont la charge dans 520 écoles de la capitale. Un mouvement de grogne que le maire, Bertrand Delanoë, avait pourtant tenté de calmer jeudi dernier, en promettant des renforts de personnels dans les plus grands établissements de la ville.
Animateurs, professeurs et parents mobilisés
Le désordre dans les classes se poursuivra demain et jeudi, puisque ce sera au tour des enseignants de se mobiliser contre la réforme phare de Vincent Peillon. Le SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire, réclame un assouplissement. «Ce dossier mange tout et les autres chantiers prennent du retard», regrette Sébastien Sihr, son secrétaire général. Le syndicat prévoit notamment 70 % de grévistes jeudi à Paris.
Les parents d’élèves, enfin, vont eux aussi monter au créneau. Des appels à ne pas envoyer leurs enfants à l’école mercredi ont été lancés sur les réseaux sociaux, sans que leur ampleur ne puisse être estimée à l’heure actuelle.
Autant de mouvements auxquels Vincent Peillon tente de faire face : le ministre de l’Education nationale a ainsi défendu son projet en fin de semaine dernière, indiquant que 93,5 % des communes concernées dès cette année s’en sortent sans difficultés.
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