Libéré depuis un an, Dany Leprince s’est vu retirer son bracelet électronique. Condamné pour meurtre en 1997, l’homme reste toutefois sous contrôle judiciaire.
Dany Leprince fait un pas de plus vers la liberté. Si, depuis un an, le Sarthois peut vivre aux côtés de son épouse après avoir passé 17 ans en prison, il a dû apprendre à vivre bracelet électronique au poignet. Une restriction qui l’empêchait de quitter son domicile à certaines heures.
Sans le bracelet, l’homme sera donc plus libre de ses mouvements. « La vie va être normale, on pourra au moins un peu sortir le soir, aller au cinéma, au restaurant, ce sera son plaisir » explique Béatrice Le Prince, son épouse.
Mais l’absence du bracelet électronique ne lui permettra pas d’être complètement libre de ses mouvements. Durant sept ans, Dany Leprince restera sous contrôle judiciaire assez strict.
Il n’aura par exemple pas le droit de se rendre dans la Sarthe, où son frère, sa belle-sœur et deux de ses nièces avaient été assassinés en 1994. Un crime pour lequel il avait été condamné à la perpétuité trois ans plus tard. Les départements voisins de la Mayenne et du Maine-et-Loire sont également concernés par cette restriction.
Qui plus est, l'homme doit avertir la justice le moindre de ses déplacements hors du Lot-et-Garonne, où il a élu domicile. Il lui est par ailleurs interdit de prendre contact avec sa nièce survivante du massacre et de s’exprimer publiquement sur l’affaire.
Selon sa femme, la vie de Dany Leprince se déroule bien depuis un an. L’homme travaille comme polyvalent dans une association de défense de l’environnement afin d’indemniser les parties civiles.
Elle reste convaincu de son innocence et affirme que son mari espère que toute la vérité sera faite dans cette affaire. En 1994, Dany Leprince avait brièvement reconnu les faits avant de se rétracter. Depuis, il nie avec vigueur.
Une entreptrise oblige ses salariés à porter un bracelet électronique
Nice : le bijoutier mis en examen sous surveillance électronique