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Trappes: les procès de deux émeutiers présumés renvoyés à octobre

La balance de la justice [Jacques Demarthon / AFP/Archives] La balance de la justice [Jacques Demarthon / AFP/Archives]

Les procès de deux jeunes de 18 et 20 ans soupçonnés d'être impliqués dans les affrontements entre habitants et policiers à Trappes en juillet ont été renvoyés au 23 et 30 octobre devant le tribunal correctionnel de Versailles.

Majid, 18 ans, et Alexandre, 20 ans, sont poursuivis pour "violences sans ITT" et "rébellion" à l'encontre de policiers lors des violences urbaines qui avaient éclaté à Trappes (Yvelines) dans la nuit du 19 au 20 juillet.

L'avocat d'Alexandre, Me Dimitri Debord, a demandé mardi au tribunal une expertise des données de géolocalisation et des derniers SMS échangés sur le téléphone portable de son client, pour prouver que son interpellation était une erreur.

"Alexandre a été victime d'une très grave bavure policière", a affirmé l'avocat à la sortie du tribunal.

Son procès est renvoyé au 23 octobre.

"J'étais au mauvais endroit au mauvais moment. Je regardais ce qui se passait, j'étais simplement curieux", a affirmé à l'AFP Alexandre, qui s'est présenté au tribunal en boitant, le bras reposant péniblement sur une béquille.

Le jeune homme s'est vu prescrire 45 jours d'ITT pour une fracture de la cheville et un traumatisme crânien subis selon lui lors de son interpellation à quelques centaines de mètres du commissariat où se déroulaient les violences. Embusqués derrière des fourrés, des policiers l'auraient identifié comme l'un des émeutiers.

Le procès de l'autre prévenu, Majid, a été renvoyé au 30 octobre devant un tribunal à formation collégiale. "L'affaire est trop complexe pour être jugée à juge unique", a estimé la représentante du ministère public Emmanuelle Bochenek.

L'origine des violences qui ont éclaté à Trappes remonte au 18 juillet lorsque le contrôle d'identité d'une femme intégralement voilée a dégénéré.

L'époux de cette femme, Mickaël, 20 ans, est convoqué devant le tribunal correctionnel de Versailles vendredi pour "rébellion" et "outrage" à l'encontre de trois policiers et de "violences" sur l'un d'entre eux qu'il aurait tenté d'étrangler.

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