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Une surveillante prise en otage par un détenu à la centrale d'Ensisheim

Un "négociateur" arrive le 14 août 2013 à la prison de Ensisheim, dans le Haut-Rhin, où une surveillante a été prise en otage par un détenu [Sébastien Bozon / AFP] Un "négociateur" arrive le 14 août 2013 à la prison de Ensisheim, dans le Haut-Rhin, où une surveillante a été prise en otage par un détenu [Sébastien Bozon / AFP]

Un détenu déjà condamné pour prise d'otage en prison, a récidivé en prenant en otage une surveillante de la maison centrale d'Ensisheim (Haut-Rhin), a-t-on appris de sources concordantes.

Le détenu s'est retranché dans sa cellule en compagnie de la surveillante en début de matinée, et il est armé d'un "couteau de fabrication artisanale", a indiqué à l'AFP le directeur de la prison, Michel Schwindenhammer.

Selon une source syndicale, il s'agit d'un détenu "assez instable" qui est "connu de l'administration pénitentiaire pour des faits de violence à l'encontre de personnels pénitentiaires dans le passé".

Selon des sources concordantes, l'homme a déjà pris en otage un médecin à la prison de Montmédy, dans la Meuse, en octobre 2011, alors qu'il purgeait une peine de deux ans de prison pour escroquerie à la Sécurité sociale dans le cadre d'un trafic de subutex, un produit de substitution à l'héroïne.

La prise d'otage s'était alors achevée sans effusion de sang, après de longues négociations compliquées par l'absence de revendication du détenu.

Il avait été condamné en novembre 2011 à trois ans de réclusion pour cette prise d'otage mais avait récidivé le lendemain de sa condamnation en tentant, cette fois sans succès, de séquestrer une surveillante de la maison d'arrêt de Metz-Queuleu.

A son procès, il avait expliqué avoir voulu se "faire buter par le GIGN", le groupement d'intervention de la gendarmerie nationale, car il ne supportait pas ses conditions de détention.

La prise d'otage a débuté aux alentours de 8H30 dans sa cellule d'Ensisheim, et le parquet de Colmar, compétent dans cette affaire, a été alerté peu après.

Des hommes des équipes régionales d'intervention et de sécurité (Eris) de l'administration pénitentiaire sont arrivés sur place en fin de matinée, a constaté un correspondant de l'AFP sur place.

Selon une source syndicale, le détenu a demandé "à parler à un négociateur".

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