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La tombe d'un soldat tué en Afghanistan encore profanée

Le convoi funèbre de Clément Kovacs et de ses six camarades, tués en Afghanistan entre le 11 et le 14 juillet 2011, arrive à l'Hôtel national des Invalides le 19 juillet 2011[MIGUEL MEDINA / AFP]

La tombe du brigadier Clément Kovacs, tombé en Kapisa (Afghanistan) le 11 juillet 2011, a été saccagée dans le cimetièe de Villers-Carbonnel (Somme). C'est la deuxième fois que cette sépulture est ainsi dégradée.

 

Ce sont les parents, la compagne et la soeur de Clément Kovacs qui ont découvert l'ampleur des dégradations lors de leur visite quotidienne sur sa tombe. Pots de fleurs brisés ou volés, plaques renversés, emplacement piétiné. Alors que la famille endeuillée a célébré le 11 juillet le deuxième anniversaire de la mort de ce jeune militaire français, il s'agit d'un choc particulièrement pénible, rapporte Le Courrier Picard.

D'autant plus que c'est la deuxième fois que cette sépulture est profanée. Le 19 mars 2012, déjà, toutes les fleurs qui ornaient la tombe avaient été arrachées. A l'époque, le père de Clément Kovacs avait envisagé de porter plainte.

Pour le moment, aucune hypothèse fiable n'a été avancée pour éclairer cette première profanation, et la seconde par ricochet.

Le brigadier Clément Kovacs servait au 1er régiment de chasseurs (1er RCh), basé à Verdun. Il avait été tué par un tir accidentel fratricide alors que son régiment était déployé en Afghanistan. Il était âgé de 22 ans. Il avait été décoré de la Légion d'Honneur ainsi que six de ses camarades tués au cours de la même période (dont les cinq morts de la choura de Joybar) lors d'une cérémonie officielle organisée aux Invalides.

 

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