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Brétigny : 4 interpellations après le vol du portable d'un secouriste

Les secours travaillent en gare de Brétigny-sur-Orge où un train a déraillé, le 13 juillet 2013 [Kenzo Tribouillard / AFP] Les secours travaillent en gare de Brétigny-sur-Orge où un train a déraillé, le 13 juillet 2013 [Kenzo Tribouillard / AFP]

Quatre jeunes hommes ont été interpellés dimanche à Brétigny-sur-Orge (Essonne), soupçonnés d'avoir participé vendredi, après le déraillement du train, à une bousculade lors de laquelle un urgentiste s'est fait dérober son téléphone portable, a-t-on appris de sources concordantes.

Peu de temps après le déraillement du train, lors d'une bousculade, un médecin urgentiste a reçu un coup, son téléphone portable est tombé et a été dérobé, a précisé une source proche de l'enquête.

Selon cette source, les quatre hommes mis en cause ont été interpellés dimanche matin à Brétigny-sur-Orge, et placés en garde à vue au commissariat d'Arpajon (Essonne). Certains sont majeurs et d'autres mineurs, a précisé cette source.

Dans cette affaire, un adolescent de 16 ans de Brétigny-sur-Orge, avait été interpellé dès vendredi soir près des lieux de l'accident. Il se trouvait toujours en garde à vue dimanche.

L'incident a trouvé sa genèse quinze minutes après l'accident survenu à 17h14, quand des jeunes gens qui se trouvaient à la gare de Brétigny-sur-Orge se sont dirigés vers les quais. Un différend a éclaté entre un secouriste et plusieurs de ces jeunes car, selon une autre source proche de l'enquête, ils n'auraient pas obtenu qu'une jeune femme qui les accompagnait soit observée par le médecin.

Selon une autre source, les premiers témoignages recueillis ne font pas état de volonté de pillage comme une rumeur en fait état, mais indiqueraient que les jeunes gens disaient vouloir porter secours aux victimes.

Le syndicat de police Alliance a au contraire évoqué sur Europe 1 la présence d'un groupe de jeunes "qui semblent porter secours aux victimes" mais les policiers "se rendent compte que ces individus sont présents pour dépouiller les victimes et notamment les premiers cadavres".

Des secouristes portent des soins aux victimes du déraillement du train, le 12 juillet 2013 à Brétigny-sur-Orge (Essonne), près de Paris [Martin Bureau / AFP]
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Des secouristes portent des soins aux victimes du déraillement du train, le 12 juillet 2013 à Brétigny-sur-Orge (Essonne), près de Paris
 

La sûreté départementale de l'Essonne est chargée de déterminer s'il y a eu pillage ou volonté de pillage. La thèse n'est pour l'heure accréditée par aucun témoignage direct.

Suite à cette bousculade, deux plaintes ont été déposées: par le médecin qui s'est fait dérober son téléphone et par un policier, pour outrages lors de la première interpellation de vendredi.

Dans un incident distinct, juste après l'accident, des projectiles ont été lancés vers des représentants de l'Etat, notamment un camion de pompiers. Selon une source proche de l'enquête, un groupe de jeunes était mécontent d'être éloigné des lieux de la catastrophe en raison de la mise en place d'un large périmètre de sécurité.

Plusieurs sources policières, ainsi que la mairie, ont confirmé que la situation à cet endroit avait alors été brièvement tendue mais que les forces de l'ordre avaient rapidement éteint la montée de fièvre.

Secouristes du Samu et de la Croix Rouge n'ont pas fait état d'incident grave les visant. Les pompiers de l'Essonne n'ont pas souhaité se prononcer.

 

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