L’affaire avait fait grand bruit. Neuf mois après le retentissant coup de filet contre la brigade anticriminalité (BAC) nord de Marseille, huit fonctionnaires soupçonnés de corruption sont convoqués à partir de jeudi pour un conseil de discipline.
Ils risquent une sanction allant de huit jours de suspension à la révocation définitive.
Ils avaient été mis en cause à la suite d’une enquête menée par l’IGPN, qui s’appuyait sur des enregistrements de conversations.
Une affaire qui s'essoufle
Sept autres policiers qui avaient été écroués comparaîtront à la rentrée. Parallèlement ces quinze hommes, mis en examen pour «infractions à la législation sur les stupéfiants» et «vols en bande organisée» font l’objet d’une instruction pénale.
Pour certains observateurs l’affaire est en voie d’essoufflement, les preuves étant insuffisantes.
A l’inverse place Beauvau on attend des sanctions exemplaires, à l’heure où Marseille peine à enrayer ses règlements de compte sanglants.
BAC nord de Marseille : trois policiers libérés
La BAC nord de Marseille accusée de "complicité d’assassinat"
BAC Nord de Marseille : Valls dissout la brigade de jour