En direct
A suivre

Elan de solidarité sur les réseaux sociaux pour Fiona

Photo d'archives de Fiona, fournie le 13 mai 2013 par la police, disparue à Clermont-Ferrand [ / Police française/AFP/Archives] Photo d'archives de Fiona, fournie le 13 mai 2013 par la police, disparue à Clermont-Ferrand [ / Police française/AFP/Archives]

La disparition de la petite Fiona, 5 ans, survenue dimanche dans un parc à Clermont-Ferrand a suscité un réel élan de solidarité sur les réseaux sociaux dans la recherche d'informations la concernant, certains internautes regrettant l'absence d'une alerte enlèvement.

De Facebook à Twitter en passant par le site de vidéo en ligne YouTube, l'appel à témoin des autorités, des messages, des photos et des reportages concernant la fillette ont été relayés depuis sa disparition.

Plusieurs pages sur Facebook dédiées à Fiona ont publié le signalement de l'enfant dont celle d'"Avis de Recherche", spécialisée dans la collecte et la diffusion d'informations de personnes disparues et qui est suivie par 27.000 personnes.

D'autres, à l'audience plus réduite, ont également demandé que soit lancée une "alerte enlèvement": "Depuis Dimanche la petite Fiona est portée disparue. Aucune alerte enlèvement n'a été déclenchée par manque de preuves", a regretté dans un message d'accueil le créateur de l'une de ces pages nommée "Pour que l'alerte enlèvement soit déclenchée pour la petite Fiona".

"Svp faites tourner autour de vous et partagez l'évènement !! Peut-être que tous ensemble, on arrivera à faire quelque chose !! Merci !", a-t-il ajouté.

Sur Twitter, des utilisateurs ont même créé leurs propres visuels sur fond rouge d'alerte enlèvement ainsi que plusieurs mots-dièse dédiés à l'évènement comme #AlerteEnlèvement et #RendezFionaàSesParents.

De même sur YouTube, plusieurs vidéos ont été mises en ligne par les internautes en reprenant des informations sur le sujet mais l'audience restait limitée avec un visionnage de quelque 2.000 personnes au total.

Interrogé mardi par la presse sur le fait qu'aucune alerte enlèvement n'avait été lancée, le procureur de la République à Clermont-Ferrand, Pierre Sennès a regretté "de ne pas avoir pu le faire", évoquant le fait que le plan alerte enlèvement n'était déclenché qu'en cas de témoignages.

Selon le magistrat, il n'y a eu "aucun témoignage" signalant que la fillette serait montée dans une voiture à la sortie du parc.

Le parquet de Clermont-Ferrand a ouvert mardi une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration".

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités