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Ce que l'on sait de l'auteur de la fusillade d'Istres

Des policiers sur les lieux d'une fusillade qui a fait trois morts sur la voie publique à Istres le 25 avril 2013. Des policiers sur les lieux d'une fusillade qui a fait trois morts sur la voie publique à Istres le 25 avril 2013.[Gerard Julien / AFP]

24 heures après la fusillade d’Istres qui a couté la vie à trois personnes, les enquêteurs percent petit à petit le mystère qui entoure la personnalité du tueur. Toujours entendu à la PJ de Marseille, l’homme devait voir sa garde à vue prolongée vendredi soir. En attendant d’être déféré samedi dans la journée.

Sur son profile Facebook, l’auteur de la fusillade d’Istres dit s’appeler "Karl Rose" et affirme avoir 19 ans. Le site du journal La Provence qui a réussi à accéder à sa page, raconte qu’il afficherait aussi sur Internet ses passions pour les arts martiaux, la musculation et l’informatique.

De leur côté, les enquêteurs ont passé entre deux et trois heures la nuit dernière à l’interroger pour tenter de lever le voile sur sa personnalité et ses motivations. Pour l’heure, les informations arrivent toutefois au compte-gouttes.

 

Un cursus scolaire et professionnel banal

Une source proche de l’enquête explique, sans s’épancher d’avantage,  que "Karl Rose" aurait eu "une enfance compliquée". Après avoir empoché un Bac Pro électronique et réseaux, le suspect a travaillé un an en intérim sans que l’on sache encore dans quelle branche précise.

Récemment, il avait entamé une formation à l’Afpa (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) en tant que "préparateur de commandes d’entrepôts". Mais il y avait mis un terme, il y a deux mois de ça, car "cela ne lui plaisait pas", a-t-il dit aux policiers.

 

"Braqueur de fourgon" sur Facebook

Outre les informations révélées par le site de La Provence, l’analyse du profil Facebook permet aussi de découvrir que Karl Rose voue une passion notable pour les jeux vidéo. Sur le réseau social, il évoque également Mohamed Merah et indique dans la partie destinée à préciser sa profession, qu’il est "braqueur de fourgon".

"Il sortait surtout le soir, il passait son temps sur ordinateur, il était très calé en informatique", détaille un résident de la cité où habite le jeune homme. C’est d’ailleurs sur internet que le jeune homme s’est procuré la kalachnikov AK-47 qui lui a servi à assassiner ses trois victimes.

 

Déjà connu des services judiciaires

Les perquisitions menées aux domiciles de ses parents séparés chez qui il vivait alternativement, ont permis de mettre la main sur des munitions. Des découvertes peu étonnantes quand on sait que l’homme, licencié en tir, était depuis un an sous contrôle judiciaire pour port d’armes prohibées après que la police soit tombée sur des armes et des munitions lors d’une constatation d’un vol par effraction commis chez l’un de ses parents.

Depuis, le tueur d’Istres devait pointer au commissariat d’Istres tous les 15 jours. "Il ne faisait pas l’objet de suivi psychologique", note une source.

 

Un geste qui reste inexpliqué

Pour l’heure, l’auteur de la fusillade d’Istres n’a toujours pas livré de raison sur son attaque. "Il n’a donné aucune explication rationnelle et n’avait aucun lien avec les personnes tuées", affirme-t-on chez les policiers.

La raison pour laquelle, les enquêteurs semblent avoir abandonné l’hypothèse  d’une action terroriste pour privilégier l’acte isolé. D’autant que "Karl Rose" ne s’est revendiqué d’aucune idéologie.

 

Le "Parisien" ne parle pas

L’homme cité par le tueur d’Istres lors de son interpellation est toujours en garde à vue dans les locaux d’un commissariat de la capitale.

"Il n’y a rien qui à ce stade permette de le mettre en cause", confie un policier. Les perquisitions menées à son domicile se sont révélées infructueuses.

 

 

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