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Incendie de St-Quentin : quelle version pour le père ?

La maison incendiée à Saint-Quentin dans l'Aisne, le 31 mars 2013 [Francois Nascimbeni / AFP]

Trois jours après les faits, le  drame de Saint-Quentin (Aisne) reste mystérieux. Alors que ses cinq enfants de 2 à 9 ans ont péri samedi soir dans l’incendie de leur maison, Olivier Collin, leur père, doit être entendu aujourd’hui par les enquêteurs.

Ayant pu s'extraire du logement en flammes en sautant du premier étage, il a été sérieusement brûlé ce soir-là. Hospitalisé depuis au CHU de Lille (Nord), il n’a pas encore pu donner sa version des faits.

Cette dernière va-t-elle renforcer la thèse accidentelle privilégiée par les autorités ?

Le procureur a rapporté que ce quadragénaire, séparé de la mère, était «fortement alcoolisé» lorsqu’il a été pris en charge par les secours.

Cependant, aucun lien n’a encore été établi entre son état et une possible négligence de sa part.

Sa volonté de sauver ses enfants, elle, ne fait pas de doutes. «Il n'a jamais pensé à lui et a essayé de venir chercher des secours», a notamment témoigné son voisin, à qui il est venu demander de l’aide. 

De son côté la police scientifique de Lille procède actuellement à l’analyse d’éléments récupérés sur les lieux du drame. Ses résultats sont attendus dans les prochains jours

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