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Mali : début du retrait des troupes françaises fin avril

Des soldats français au Mali, dans la région des Ifoghas, le 16 mars 2013 [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives] Des soldats français au Mali, dans la région des Ifoghas, le 16 mars 2013 [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives]

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a déclaré mercredi que le retrait des troupes françaises du Mali débuterait "à partir de la fin du mois d'avril", et promis que "tout" serait fait pour libérer les otages français en Afrique.

"Nous ferons tout pour libérer nos otages", a dit M. Ayrault devant l'Assemblée nationale dans sa réponse à la motion de censure de l'UMP. Il a aussi évoqué la préparation lundi prochain, avec des personnalités de l'Assemblée nationale et du Sénat, du débat qui aura lieu au Parlement au bout de quatre mois d'engagement des armées au Mali (en mai, ndlr), "même si nos troupes vont commencer à partir de la fin du mois d'avril à rentrer".

Un débat aura lieu sur les quatre mois d'engagement conformément à la Constitution, a-t-il dit. 

L'article 35 de la Constitution stipule que lorsque la durée d'intervention des forces armées à l'étranger "excède quatre mois", alors "le gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement. Il peut demander à l'Assemblée nationale de décider en dernier ressort".

Des soldats français au Mali, dans la région des Ifoghas, le 16 mars 2013 [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives]
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Des soldats français au Mali, dans la région des Ifoghas, le 16 mars 2013
 

Le Premier ministre a rendu un hommage vibrant à l'armée française engagée au Mali depuis le 11 janvier. Elle est "notre honneur", a-t-il dit, "elle est la preuve que la France peut être à la hauteur de ses ambitions et je m'y engage, elle continuera à le faire partout où ce sera nécessaire".

"Quand la France répond à l'appel des Maliens", a-t-il poursuivi, "nous sommes dans le droit fil de cet esprit de solidarité, au coeur des grands enjeux de ce siècle, de la lutte contre le terrorisme et toutes les formes d'intégrisme".

Lors d'une visite à Varsovie début mars, le président François Hollande avait promis une diminution du nombre des soldats français au Mali "à partir du mois d'avril, dès lors que les forces africaines seront en relais, appuyés par des Européens".

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