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Louvre-Lens : l'inscription sur le Delacroix sera "assez facilement" effacée

Un garde en faction devant l'entrée fermée de la Galerie du temps au Louvre-Lens où est exposée "La liberté guidant le peuple" de Delacroix qui a été vandalisée, le 8 février 2013 [Philippe Huguen / AFP] Un garde en faction devant l'entrée fermée de la Galerie du temps au Louvre-Lens où est exposée "La liberté guidant le peuple" de Delacroix qui a été vandalisée, le 8 février 2013 [Philippe Huguen / AFP]

L'inscription au feutre noir sur le tableau de Delacroix, "La liberté guidant le peuple", pour laquelle une femme est en garde à vue depuis jeudi, pourra être "assez facilement" effacée, a estimé vendredi le directeur du Louvre-Lens, Xavier Dectot.

"Ce qui a été marqué semble pouvoir se retirer assez facilement. On va pouvoir revenir sur les dégradations" a-t-il déclaré à la presse, après examen par des spécialistes de l'inscription en forme de code - "AE911" - de quelque 30 cm sur six en bas à droite du tableau.

Selon Vincent Pomarède, directeur du département peintures du musée du Louvre à Paris, "c'est un marqueur noir qui a été utilisé, un produit qui ne s'enlève pas à l'eau mais avec un solvant".

"On a déjà fait des tests et on voit que l'inscription s'enlève totalement", a-t-il précisé à la presse.

"Le vernis très épais a joué son rôle, je suis rassuré" et "on peut faire une intervention sans décrocher l'oeuvre", a-t-il ajouté.

"Nous faisons tout pour que la galerie du Temps (où se trouve le tableau vandalisé ndlr) rouvre dès demain", a encore indiqué Xavier Dectot.

Il a cependant souligné que "des mesures de sécurité complémentaires (allaient) être prises dès demain, avec un renforcement de la présence humaine" dans le musée.

le maire (PS) de Lens, Guy Delcourt, a estimé que la dégradation du tableau est "le geste d'une personne déséquilibrée". "Il ne s'agit pas d'un acte délibéré de dégradation d'une oeuvre, il s'agit du geste d'une personne déséquilibrée, sur lequel je ne porterai pas de commentaire car c'est du ressort à la fois de la justice et des médecins", a déclaré à l'AFP Guy Delcourt.

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