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Obsèques d'un des commandos tués en Somalie

Des soldats portent le cercueil du capitaine Patrick Rebout tué en Somalie, le 24 janvier 2013 à Perpignan lors des obsèques Des soldats portent le cercueil du capitaine Patrick Rebout tué en Somalie, le 24 janvier 2013 à Perpignan lors des obsèques [Raymond Roig / AFP]

Des centaines de civils et de militaires ont assisté jeudi matin dans une église comble à Perpignan aux obsèques de l'un des hommes des services de renseignement extérieur de la France (DGSE) tués lors du raid infructueux destiné à libérer l'agent Denis Allex en Somalie.

De nombreux soldats d'active et à la retraite, beaucoup de camarades en uniforme du huitième Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) de Castres (Tarn), où il avait fait ses classes avant d'y servir deux ans, ont rendu un dernier hommage empreint d'émotion au capitaine Patrice Rebout.

Des centaines de personnes ont rempli l'église moderne dans la ville nouvelle du Moulin-à-Vent, au sud de Perpignan, pour entendre les éloges funèbres au cours desquels il n'a jamais été question de l'opération somalienne.

Son cercueil est ensuite sorti au milieu d'une haie d'honneur avant que les porte-drapeaux n'inclinent leur enseigne sur sa dépouille.

Le capitaine Rebout est tombé au cours du raid mené par une cinquantaine de commandos français dans le sud de la Somalie dans la nuit du 11 au 12 janvier pour tenter, en vain, de libérer l'otage Denis Allex, aux mains des islamistes somaliens.

Denis Allex (très vraisemblablement un pseudonyme), un agent de la DGSE enlevé en juillet 2009 dans la capitale somalienne Mogadiscio, a été tué par ses geoliers au cours de l'opération selon le ministère de la Défense. Deux soldats ont été tués.

Le capitaine Rebout appartenait au Centre parachutiste d'instruction spécialisée (CPIS), l'une des composantes du service action (SA, ex-11ème Choc) de la DGSE qu'il avait rejoint en 2008.

La tentative de libération de Denis Allex a coïncidé avec l'intervention militaire française en Somalie. Mais Paris assure que les deux opérations n'avaient aucun lien.

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