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Daphné Bürki : "Ce prix compte beaucoup pour des générations de femmes"

Daphné Bürki[AFP]

Bientôt la fin du suspense. Les trophées des Femmes en or seront remis à Courchevel, samedi 15 décembre. Par­mi les cinquante nommées (dans dix catégories au total), figure Daphné Bürki. L’animatrice du Grand Journal sur Canal+, engagée dans la catégorie «Médias», souhaite que le prix continue à servir la cause des femmes qui agissent pour la société.

 
Que représente pour vous cette nomination aux trophées des Femmes en or ?
 
Depuis vingt ans, les trophées font partie du paysage et ont déjà salué des femmes d’exception lors des éditions précédentes. J’ai donc été extrêmement surprise d’être nommée pour la première fois. C’était hallucinant !
 
Ce prix compte beaucoup pour moi comme pour des générations de femmes.
 
Qu’est-ce qu’il peut apporter selon vous ?
 
Il peut servir à mettre en avant des femmes dont on ne parle pas assez. Certes, il y a des progrès.
 
Elles sont de plus en plus présentes dans les médias. Mais ce n’est pas suffisant. Il faut continuer et cela passe aussi par ce type d’événement.
 
C’est important de montrer qu’il y a des femmes qui occupent des postes importants et qui font aussi avancer les choses.
 
Il y a des personnalités en or partout, dans tous les domaines : l’innovation, les médias, l’humanitaire. Certaines sont connues, d'autres pas assez. Il faut les mettre en avant. Plus on le fera, plus cela deviendra naturel. 
 
 
En tant que femme de télévision, quel rôle pensez-vous pouvoir jouer ?
 
Dans les "trophées des femmes en or", ce n'est pas le mot "femme" qu'il est important mais "or". Je ne me lève pas tous les matins en me répétant : «J’ai une mission, celle de représenter la femme à la télévision.»
 
Mais, je pense que c’est d’important de montrer son côté féminin à l’antenne, d’assumer sa vie de famille, de défendre ses idées… Nous n’avons pas obligatoirement le même regard que nos collègues masculins.
 
Et il faut le dire. En revanche, cela ne fait pas tout. La personnalité compte avant tout et doit plaire. Moi, j’essaie surtout de véhiculer l’image d’une femme assez libre et maîtresse de ses choix.
 
Cela donne un juste équilibre entre Michel Denisot et moi, à la présentation du Grand Journal. 

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