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Le Monde révèle le contenu de l'accord avec Mittal

Vue générale de Florange en date du 30 novembre 2012 [Jean-Christophe Verhaegen / AFP/Archives] Vue générale de Florange en date du 30 novembre 2012 [Jean-Christophe Verhaegen / AFP/Archives]

Moins d'un tiers des 180 millions d'euros annoncés vendredi pour Florange (Moselle) concernera des investissements stratégiques, selon les termes de l'accord entre le gouvernement et ArcelorMittal, affirme mardi le site internet du Monde, qui a obtenu une copie du document.

Les 180 millions d'euros d'investissement sur cinq ans annoncés vendredi par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault seront "réalisés de manière inconditionnelle", selon le journal, qui en publie des extraits.

Mais "+les investissements stratégiques+ ne représenteront que 53 millions d'euros de l'ensemble", ajoute le journal.

Le reste des 180 millions sera "le flux d'investissements courants, les investissements de pérennité, santé, sécurité et progrès continu, et la maintenance exceptionnelle", selon le document consulté par le quotidien, qui souligne le caractère "fourre-tout" de l'accord.

ArcelorMittal n'était pas immédiatement joignable.

Il est prévu que le train à chaud (qui transforme les brames, grosses plaques d'acier, en bobine de tôle, ndlr) de Florange, "verra (...) son niveau de production +maintenu autour de 2 millions de tonnes par an pour alimenter en bobines l'aval de la Lorraine+".

Cet outil, clef pour la pérennisation des installations de transformation et de finition de l'acier de Florange et qui avait besoin d'être mis à niveau, "fait partie des outils majeurs du dispositif de laminage", selon l'accord.

Le projet de captage et stockage de CO2 (Ulcos) reste lui "un projet important pour développer de nouvelles solutions mieux adaptées aux enjeux du changement climatique", est-il précisé.

Le groupe "va proposer (...) de continuer à travailler sur le projet de recherche et de validation technologique, en s'appuyant notamment sur l'expertise du centre R&D de Maizières-lès-Metz" (Moselle).

"L'état actuel des résultats de la recherche ne permet pas de passer directement sur le démonstrateur industriel de Florange", selon d'autres extraits publiés par le journal.

Il confirme également "la mise sous cocon" des installations de la phase à chaud (production d'acier brut, qui comprend les hauts-fourneaux), des installations qui seront arrêtées "en toute sécurité à l'issue de la procédure légale".

ArcelorMittal ne démontera pas les hauts-fourneaux avant six ans.

Enfin, l'accord confirme les informations des syndicats et de source proche de la direction sur le "packaging" (acier destiné à l'emballage alimentaire) sur les sites de Basse-Indre (Loire-Atlantique) et Florange.

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