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Bâillonnée, une femme de 82 ans décède

Une voiture de police [Philippe Huguen / AFP/Archives] Une voiture de police [Philippe Huguen / AFP/Archives]

Une femme de 82 ans, bâillonnée et frappée violemment au visage par un intrus, est morte vendredi très probablement par asphyxie à son domicile secondaire de Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes), a-t-on appris samedi de sources policière et judiciaire.

Son amie de 75 ans, qui vivait avec elle dans ce petit appartement de vacances situé dans un quartier pavillonnaire, a été retrouvée également bâillonnée et le visage tuméfié, mais ses jours ne sont pas en danger.

Très choquée, elle a parlé aux enquêteurs "d'un agresseur", mais son témoignage reste pour l'instant "confus".

"Il s'agit d'un meurtre, d'un homicide volontaire. On peut se dire qu'un individu qui se livre à ce genre d'infraction n'en est pas à son premier fait", a commenté samedi le procureur de Grasse, Jean-Michel Cailliau.

Le procureur est désormais dans l'attente des analyses de la police scientifique, notamment celles des traces d'ADN laissées dans l'appartement.

L'homme a volé les bijoux en or portés par les deux femmes, et probablement des effets personnels, selon les premiers éléments de l'enquête.

Le décès remonte entre 16h00 et 17h00 vendredi. La femme de 82 ans a d'abord été frappée et projetée au sol par l'aggresseur. "Elle est décédée par asphyxie", a estimé sur place un médecin, mais ce diagnostic préliminaire doit encore être confirmé par une autopsie, selon un enquêteur.

Son amie, qui se réveillait d'une sieste sur un canapé sur la terrasse, n'a pas vu directement la scène violente. Elle a également reçu des coups au visage et a été bâillonnée par l'aggresseur, qui a recouvert sa tête d'une veste en coton. Elle a eu une incapacité temporaire totale (ITT) de six jours.

Les deux retraitées, des rapatriées d'Afrique du nord, vivaient ensemble à Salon-de-Provence. La nièce de la femme décédée se trouvait à ce domicile principal lorsqu'elle a alerté les secours.

Selon un élément encore non confirmé, la nièce aurait été en conversation téléphonique avec sa tante, lorsque cette dernière a entendu la sonnerie retentir et a ouvert sa porte. La nièce aurait entendu des cris, puis la conversation aurait été coupée.

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