Un homme de 23 ans a été tué à coups de couteau et de machette et un autre blessé très grièvement mercredi après-midi à Clichy-La-Garenne (Hauts-de-Seine) par deux agresseurs cagoulés qui sont parvenus à prendre la fuite.
"Vers 15H00, les deux victimes se trouvaient dans une rue de Clichy, quand ils ont été attaqués violemment par deux hommes cagoulés qui circulaient sur un scooter", a expliqué à l'AFP une source judiciaire. Plus tôt dans la journée, une source policière avait affirmé qu'il s'agissait d'une rixe. En fait, l'une des deux victimes avait été placée en garde à vue pour rixe et était sortie un peu plus tôt dans la journée, vers 11H45, du commissariat de Clichy, a expliqué une autre source policière. Les deux victimes, défavorablement connues des services de police, ont été blessées avec un couteau et une machette, l'une à l'abdomen et l'autre au niveau du thorax, a précisé une source policière.
"L'un des deux hommes est décédé peu après et l'autre homme, âgé de 22 ans, qui présente d'importantes plaies aux mains et au thorax, est entre la vie et la mort et a été transporté à l'hôpital Beaujon de Clichy", a indiqué une source proche de l'enquête en fin d'après-midi.
Les deux agresseurs ont réussi à prendre la fuite, l'un à pied et l'autre en scooter. A proximité des lieux de la rixe, devant le 2, rue du 11 Novembre 1918 à Clichy, un couteau et une arme de poing ont été retrouvés par les policiers, selon une source policière. Un témoin a été blessé légèrement alors qu'il tentait de s'interposer.
Peu de temps après ce règlement de comptes, "vers 16H00, une vingtaine de jeunes ont voulu entrer de force dans l'hôpital Beaujon et trois policiers, qui sécurisaient les lieux, ont été blessés légèrement. Trois hommes ont été interpellés", a expliqué à l'AFP Franck Carabin, porte-parole de la direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP).
Après ce drame, "une quinzaine de policiers se sont rendus sur place et un appel général a été lancé sur toute l'agglomération parisienne pour donner le signalement des deux agresseurs présumés", a ajouté M. Carabin. Deux sections de CRS (environ 40 policiers) doivent être dépêchées rapidement sur les lieux du drame afin d'assurer la sécurisation du secteur, a-t-il précisé. La brigade criminelle de la police judiciaire de Paris a été chargée de l'affaire.