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L'Atlantique aller-retour à la rame: le Français Charles Hedrich un peu en avance

L'aventurier français Charles Hedrich, parti de Saint-Pierre et Miquelon le 9 juillet pour devenir le premier rameur à réussir la traversée aller-retour de l'Atlantique sans escale, est en avance sur ses prévisions après un mois et demi en mer.[AFP] L'aventurier français Charles Hedrich, parti de Saint-Pierre et Miquelon le 9 juillet pour devenir le premier rameur à réussir la traversée aller-retour de l'Atlantique sans escale, est en avance sur ses prévisions après un mois et demi en mer.[AFP]

L'aventurier français Charles Hedrich, parti de Saint-Pierre et Miquelon le 9 juillet pour devenir le premier rameur à réussir la traversée aller-retour de l'Atlantique sans escale, est en avance sur ses prévisions après un mois et demi en mer.

L'aventurier de 54 ans se trouve en plein coeur de l'Atlantique, à mi-chemin entre St Pierre et Miquelon et le Portugal. Il "est en forme et a le moral", a indiqué à l'AFP sa femme Patricia Hedrich à qui il donne des nouvelles quotidiennement via un téléphone satellite.

L'aventurier devrait approcher le Portugal d'ici à la mi-septembre, puis fera route vers les Canaries, au large des côtes nord-africaines, qu'il espère atteindre fin septembre, "mais on ne sait pas quel temps va prendre le trajet Portugal-Canaries car il n'a jamais été fait", a-t-elle ajouté.

Charles Hedrich avait prévu six mois de rations alimentaires, mais sa bonne allure devrait lui permettre de revenir aux Antilles ou au Brésil plus vite que prévu, malgré un passage du Gulf Stream compliqué avec des vents contraires, qui ont rallongé son parcours de 3 ou 4 jours, a-t-elle précisé.

Cela tombe bien, car récemment une tempête a noyé le pilote automatique de son bateau et rendu inutilisables une trentaine de ses 180 rations.

Une vingtaine de jours après son départ de Saint-Pierre et Miquelon, l'aventurier avait dû surmonter une autre mésaventure lorsque son embarcation, prise dans une tempête, s'était retournée. Un choc violent comparable à une chute de motocross, selon lui.

Charles Hedrich a malgré tout bien géré ce premier chavirage, sanglé dans la cabine du bateau, sans ramer pendant 24 heures, d'après sa femme.

Désormais sans pilote automatique, il est contraint de limiter son sommeil à des périodes de 15 minutes, contre des périodes de 2 heures avant l'avarie. Lorsqu'il ne rame pas, Charles "lit des livres électroniques, écoute de la musique, et s'est même trouvé un endroit pour faire des footings sur un petit carré du bateau! Car ce ne sont pas ses mains qui souffrent le plus, mais ses fesses", explique la femme de l'aventurier.

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