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Meurtres de l'Essonne : la preuve par les armes

Une voiture de police stationne devant l'immeuble où a été interpellé le suspect. [BERTRAND LANGLOIS / AFP]

L’œil dans le canon. Alors que Yoni Palmier, l’auteur présumé des meurtres de l’Essonne, a été mis en examen lundi soir pour assassinats, un nouvel élément est venu s’ajouter hier aux indices qui l’accablent déjà.

L’une des armes saisies lors des perquisitions menées ce week-end à son domicile est bien celle qui a servi aux quatre meurtres perpétrés entre novembre et avril, a-t-on indiqué de source proche de l’enquête. Cette avancée dans l’enquête est le fruit de l’analyse balistique menée depuis lundi sur les deux pistolets de calibre 7,65 mm découverts chez lui.

Comparaison de signatures

Pour leurs investigations, les experts ont fait appel à leurs connaissances de la balistique dite intérieure, l’étude des phénomènes produits à l’intérieur du canon d’une arme. Une munition est constituée d’une douille remplie de poudre et refermée par une balle. Pour que celle-ci parte le plus droit possible, elle doit tourner sur elle-même. Une rotation provoquée par les spirales présentes à l’intérieur du canon, et dont le relief s’inscrit sur la balle et la douille lors de leur passage. Cette combinaison du nombre de rayures, de leur largeur ou de leur inclinaison n’est jamais la même. Aussi, telle une empreinte digitale, la signature de l’arme est toujours unique. Les experts ont donc tiré avec les armes saisies, puis comparé les traces sur les balles et les douilles testées avec celles retrouvées sur les lieux des crimes. Avec le résultat  que l’on connaît désormais. 

Les avancées de l'enquête en image.

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