En direct
A suivre

La MDMA dans le viseur de la brigade des stupéfiants à Paris

Saisie de drogue par les douanes à Calais. [DENIS CHARLET / AFP]

L’ecstasy a peut-être changée  de forme, mais elle n’en est pas moins dangereuse.

La Méthylènedioxyméthamphétamine appelée communément MDMA se consomme désormais plus fréquemment en poudre, a-t-on appris hier auprès de la préfecture de police.

L’an passé, sur les dix-neuf cas de morts par overdose traités par la brigade des stupéfiants de Paris, l’absorption de cette drogue figurait dans certains rapports aux côtés de la cocaïne et de l’héroïne. «Cette molécule de la famille des amphétamines, est devenue la substance illicite la plus répandue en France dans l’espace festif», explique Thierry Huguet, chef de la brigade des stupéfiants de Paris.

Mais désormais, elle est de moins en moins consommée sous forme de petits cachets colorés. «Les principes actifs que l’on trouvait dans ces pilules étaient parfois inefficaces ou dangereux, ce qui a engendré une désaffection de la part des usagers qui se sont retournés vers sa forme en poudre réputée plus constante», précise M. Huguet.

Pourtant, l’euphorie qu’elle produit fait souvent place à des effets nocifs pour la santé, tels qu’une hausse du rythme cardiaque, paranoïa, perte de connaissance. Toutefois le trafic de pilules reste fort, 11 600 ont été saisies dans la région entre le 1er janvier et le 29 février 2012, précise la préfecture.

Parallèlement, le «plan stups» se poursuit. Sur les deux premiers mois de l’année 5 193 individus ont été interpellés. La police a saisi près de 364 kg de cannabis, plus de 31 kg de cocaïne et 8,5kg d’héroïne. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités